Zones agricoles traversées par la ligne grande vitesse
L'enquête de la chambre d'agriculture sur les exploitations situées dans la bande d'étude va être remise à RFF.
La future ligne grande vitesse (LGV) Bordeaux/Espagne traversera les Landes sur 150 km. Au total, l'emprise foncière sera donc d'environ 1 500 ha (100 m de large sur 150 km de long), en majorité en zone forestière. Le fuseau des 1 000 m connu (tracé noir sur la carte), Réseau Ferré de France (RFF) doit maintenant définir, d'ici début 2011, le tracé définitif sur 100 m de large en moyenne, avec des variations en fonction des zones et des obstacles.
Pour ce faire, il doit tenir compte de données sur l'environnement, l'habitat, la forêt, l'agriculture La chambre d'agriculture s'est donc vue confier les enquêtes sur les exploitations agricoles qui pourraient être impactées par le tracé définitif. L'étude entamée en juin dernier porte sur le fuseau des 1 000 m et une zone de 500 m de part et d'autre, soit 2 km de large, le long des 150 km du tracé landais.
Une enquête pour cerner les conséquences de l'emprise
Parmi les 43 communes concernées par la bande d'étude et 37 par le fuseau des 1 000 m, 25 possèdent des espaces agricoles. Au total, 165 agriculteurs ont été enquêtés. 110 d'entre eux ont des parcelles sur le fuseau des 1 000 m. Pour chaque exploitation, ont été repérés les assolements, les parcelles irriguées, les bàtiments, les parcours pour animaux « On dispose là d'une base de données exploitable pour accompagner au mieux les agriculteurs. Dès que le tracé définitif sera connu, on pourra cerner rapidement où se situent les problèmes et anticiper pour trouver les solutions les plus rationnelles » indique Yves Gallato qui participe à l'étude à la chambre d'agriculture.
L'établissement consulaire se charge aussi des négociations des protocoles généraux d'indemnisation (en cas d'occupation temporaire ou définitive d'une parcelle par exemple) avec les syndicats agricoles et le maître d'ouvrage.
Cette étape est très importante, car il faut cerner toutes les conséquences de l'emprise pour les agriculteurs et négocier au mieux les indemnisations et les réparations. « Les solutions doivent s'imaginer et se préparer avant l'arrivée de l'ouvrage ». Il conseille donc aux agriculteurs de participer régulièrement aux réunions sur le sujet pour se tenir informés et de signaler à la chambre d'agriculture toute nouvelle information concernant leur exploitation.
Dominique Maurel
Pour ce faire, il doit tenir compte de données sur l'environnement, l'habitat, la forêt, l'agriculture La chambre d'agriculture s'est donc vue confier les enquêtes sur les exploitations agricoles qui pourraient être impactées par le tracé définitif. L'étude entamée en juin dernier porte sur le fuseau des 1 000 m et une zone de 500 m de part et d'autre, soit 2 km de large, le long des 150 km du tracé landais.
Une enquête pour cerner les conséquences de l'emprise
Parmi les 43 communes concernées par la bande d'étude et 37 par le fuseau des 1 000 m, 25 possèdent des espaces agricoles. Au total, 165 agriculteurs ont été enquêtés. 110 d'entre eux ont des parcelles sur le fuseau des 1 000 m. Pour chaque exploitation, ont été repérés les assolements, les parcelles irriguées, les bàtiments, les parcours pour animaux « On dispose là d'une base de données exploitable pour accompagner au mieux les agriculteurs. Dès que le tracé définitif sera connu, on pourra cerner rapidement où se situent les problèmes et anticiper pour trouver les solutions les plus rationnelles » indique Yves Gallato qui participe à l'étude à la chambre d'agriculture.
L'établissement consulaire se charge aussi des négociations des protocoles généraux d'indemnisation (en cas d'occupation temporaire ou définitive d'une parcelle par exemple) avec les syndicats agricoles et le maître d'ouvrage.
Cette étape est très importante, car il faut cerner toutes les conséquences de l'emprise pour les agriculteurs et négocier au mieux les indemnisations et les réparations. « Les solutions doivent s'imaginer et se préparer avant l'arrivée de l'ouvrage ». Il conseille donc aux agriculteurs de participer régulièrement aux réunions sur le sujet pour se tenir informés et de signaler à la chambre d'agriculture toute nouvelle information concernant leur exploitation.
Dominique Maurel