Un nouveau procédé électronique pour réduire sa consommation de carburant
Le chercheur Daniel Lafargue a mis au point procédé nommé SAST (système d'amélioration des signaux transitoires) qui permet de réaliser des économies de carburants sur les véhicules motorisés. Un procédé révolutionnaire proposé par la société CID-Truck.

Le chercheur Daniel Lafargue (à gauche) explique au jeune Vincent Artiguet, d'Orin dans les Pyrénées-Atlantiques, comment fonctionne le système SAST. À la clé, une économie de consommation de carburant de l'ordre de 10 % © Y.A / Le Sillon
Lorsque l'on regarde Daniel Lafargue brancher son appareil sur l'allume cigare, qu'il explique, l'oeil malicieux, que sa machine envoie des signaux électriques dans le coeur du tracteur et que cette opération, qui prend en tout et pour tout deux minutes montre en main, permet d'obtenir une économie de 10 % sur la consommation de carburant, une seule réflexion traverse l'esprit : cet uluberlu est fou ! Mais l'incrédulité passée, on ne peut que décréter que cet homme est tout simplement un génie
Daniel Lafargue a mis au point un procédé, nommé SAST (système d'amélioration des signaux transitoires), qui entraîne une diminution des défauts inhérents à tout circuit électrique. Ce système est le fruit de 30 ans de recherches. Ces applications sont nombreuses. Il peut booster les écrans de télévision ou encore la chaîne hi-fi du salon. Mais surtout, améliorer de façon surprenante les performances des véhicules
Une économie de 10 % à 20 %
« Le système SAST a plusieurs effets, souligne Hervé Lucbéreilh, de CID-Truck, la société qui commercialise le procédé. Il améliore le comportement général du véhicule, avec notamment un gain de couple à bas régime et une amélioration du confort de conduite. Il améliore également le rendement du moteur, ce qui conduit à une économie de carburant ». Les gains observés — scientifiquement — sont de l'ordre de 10 % pour les véhicules diesel, 20 % pour l'essence et 25 % pour les GPL. « Ceci a également un impact positif sur l'environnement car la voiture ou le tracteur renvoient moins de CO2 », commente M. Lucbéreilh.
Comment cela fonctionne ? Dans un moteur, les circuits de commandes d'injection sont gérés électroniquement. Des capteurs envoient des signaux transitoires vers le calculateur et le calculateur envoie des signaux vers le système d'injection. Ces signaux commandent la proportion air/carburant, le moment et la durée de l'injection qui sont l'action du système d'injection. Les signaux sont aléatoirement déformés et donc l'action est plus ou moins parfaitement accomplie. Le procédé SAST corrige tout simplement ces déformations du signal, rendant l'alimentation du moteur en carburant plus performante et économique. Ces gains sont directement liés au fonctionnement du calculateur. Ils sont donc plus importants lors de trajet en ville que sur autoroute. En effet, plus le calculateur est sollicité pour ajuster l'allure du véhicule, plus l'économie engendrée par le système SAST est importante.
« Les réglages introduits par notre système sont définitifs, tant qu'un élément principal du circuit électrique, comme par exemple la batterie, le calculateur ou encore les connecteurs, n'est pas changé », souligne Daniel Lafargue. Deux précisions importantes. Tout d'abord, « l'appareil ne reste pas dans la voiture, explique le chercheur. On le branche au système électrique, on fait tourner le moteur et on met l'appareil en fonction pour qu'il réduise les défauts électroniques ». Ensuite, « le procédé n'entraîne aucune modification des réglages constructeurs, de la puissance maximale du moteur ou des caractéristiques techniques du véhicule ».
Le procédé inventé par Daniel Lafargue a déjà fait ses preuves. De nombreux professionnels de la route, comme les transports ou les auto-écoles, ont été séduits par l'innovation (lire les résultats obtenus ci-dessous). La chambre d'agriculture réfléchit elle aussi à la mise en place d'une convention avec la société CID-Truck. « C'est une invention révolutionnaire, unique au monde », souligne Hervé Lucbéreilh. Alessandro Volta inventa la pile électrique, Benjamin Franklin le paratonnerre, Thomas Edisson l'ampoule et Daniel Lafargue, véritable sorcier de l'électronique, le système d'amélioration des signaux transitoires.
Yannick Allongue
En chiffre
» Transports Lafargue SARL
- Poids lourds testés dans l'activité semi benne.
- Traitement : janvier
et juin 2009.
- Gain moyen : 90 Lt/semaine pour un parcours moyen
de 2200 km par semaine.
- Économie moyenne 9,7%
» Transports Dabatrans SARL
- Poids lourds testés dans l'activité semi citerne.
- Traitement : août 2009.
- Gain moyen : 95 LT / semaine pour un parcours moyen
de 3300 km par semaine.
- Économie moyenne 9,3%.
» Transports Auto
Béarn Courses
- VUL testés dans l'activité messagerie rapide.
- Traitement : octobre 2008.
- Gain moyen : 48 Lt / semaine pour un parcours moyen de 3900 km / semaine.
- Économie moyenne 10%.
Daniel Lafargue a mis au point un procédé, nommé SAST (système d'amélioration des signaux transitoires), qui entraîne une diminution des défauts inhérents à tout circuit électrique. Ce système est le fruit de 30 ans de recherches. Ces applications sont nombreuses. Il peut booster les écrans de télévision ou encore la chaîne hi-fi du salon. Mais surtout, améliorer de façon surprenante les performances des véhicules
Une économie de 10 % à 20 %
« Le système SAST a plusieurs effets, souligne Hervé Lucbéreilh, de CID-Truck, la société qui commercialise le procédé. Il améliore le comportement général du véhicule, avec notamment un gain de couple à bas régime et une amélioration du confort de conduite. Il améliore également le rendement du moteur, ce qui conduit à une économie de carburant ». Les gains observés — scientifiquement — sont de l'ordre de 10 % pour les véhicules diesel, 20 % pour l'essence et 25 % pour les GPL. « Ceci a également un impact positif sur l'environnement car la voiture ou le tracteur renvoient moins de CO2 », commente M. Lucbéreilh.
Comment cela fonctionne ? Dans un moteur, les circuits de commandes d'injection sont gérés électroniquement. Des capteurs envoient des signaux transitoires vers le calculateur et le calculateur envoie des signaux vers le système d'injection. Ces signaux commandent la proportion air/carburant, le moment et la durée de l'injection qui sont l'action du système d'injection. Les signaux sont aléatoirement déformés et donc l'action est plus ou moins parfaitement accomplie. Le procédé SAST corrige tout simplement ces déformations du signal, rendant l'alimentation du moteur en carburant plus performante et économique. Ces gains sont directement liés au fonctionnement du calculateur. Ils sont donc plus importants lors de trajet en ville que sur autoroute. En effet, plus le calculateur est sollicité pour ajuster l'allure du véhicule, plus l'économie engendrée par le système SAST est importante.
« Les réglages introduits par notre système sont définitifs, tant qu'un élément principal du circuit électrique, comme par exemple la batterie, le calculateur ou encore les connecteurs, n'est pas changé », souligne Daniel Lafargue. Deux précisions importantes. Tout d'abord, « l'appareil ne reste pas dans la voiture, explique le chercheur. On le branche au système électrique, on fait tourner le moteur et on met l'appareil en fonction pour qu'il réduise les défauts électroniques ». Ensuite, « le procédé n'entraîne aucune modification des réglages constructeurs, de la puissance maximale du moteur ou des caractéristiques techniques du véhicule ».
Le procédé inventé par Daniel Lafargue a déjà fait ses preuves. De nombreux professionnels de la route, comme les transports ou les auto-écoles, ont été séduits par l'innovation (lire les résultats obtenus ci-dessous). La chambre d'agriculture réfléchit elle aussi à la mise en place d'une convention avec la société CID-Truck. « C'est une invention révolutionnaire, unique au monde », souligne Hervé Lucbéreilh. Alessandro Volta inventa la pile électrique, Benjamin Franklin le paratonnerre, Thomas Edisson l'ampoule et Daniel Lafargue, véritable sorcier de l'électronique, le système d'amélioration des signaux transitoires.
Yannick Allongue
En chiffre
» Transports Lafargue SARL
- Poids lourds testés dans l'activité semi benne.
- Traitement : janvier
et juin 2009.
- Gain moyen : 90 Lt/semaine pour un parcours moyen
de 2200 km par semaine.
- Économie moyenne 9,7%
» Transports Dabatrans SARL
- Poids lourds testés dans l'activité semi citerne.
- Traitement : août 2009.
- Gain moyen : 95 LT / semaine pour un parcours moyen
de 3300 km par semaine.
- Économie moyenne 9,3%.
» Transports Auto
Béarn Courses
- VUL testés dans l'activité messagerie rapide.
- Traitement : octobre 2008.
- Gain moyen : 48 Lt / semaine pour un parcours moyen de 3900 km / semaine.
- Économie moyenne 10%.