Surveillance des cirphis : relevé du 16 août
Toujours aucun papillon cirphis piégé et aucune observation de chenilles ou d'indices de leur présence sur la zone côte basque et l'arrière-pays, à Arbonne, Saint-Pée, Itxassou, Louhossoa et Briscous.
Les prairies où les chenilles sont observables sont des prairies dont la végétation atteint 15 à 20 cm de hauteur d'herbe, au contraire de la plupart des autres sites d'observation.
Les chenilles observées (seconde génération) atteignent cette semaine les 30 mm pour les plus grosses. À part sur le site d'Arbonne où une fauche est recommandée (quelques endroits dans la parcelle ont des touffes de dactyle où il ne reste que la nervure aux limbes), les niveaux de présence ne justifient encore qu'une surveillance accrue au Pays basque.
Des morsures sur mais ont également été observées sur Saint-Pée/Nivelle (3 épis sur 10 pris au hasard, en bordure d'un champ où des graminées estivales, bien vertes et développées en ce moment, sont abondantes), sans présence notable toutefois de chenilles. D'autres parcelles de mais (sur Iholdy et Juxue) ont été observées, sans résultat.
Les pluies de ces derniers jours, en favorisant la repousse et le reverdissement de la végétation, sont favorables aussi aux chenilles. Les parcelles les plus à risque en ce moment sont les plus poussantes, ainsi que les bas-fonds et les parcelles de mais à enherbement important.
Pour les repérer
Les premiers signes visibles sont des découpes sur les limbes des feuilles des graminées (dactyle le plus souvent ; mais des graminées tardives, qui arrivent à épiaison en ce moment, peuvent aussi porter ces traces de morsures). Attention, ces découpes peuvent, toutefois, être confondues avec celles occasionnées par des sauterelles ou des criquets. Des déjections sur les soies ou/et les extrémités d'épis de mais et à la base des touffes de graminées sont aussi des indices de présence notable de cirphis.
Si des morsures sont visibles, il faut regarder au pied des touffes d'herbe ; les chenilles sont peu mobiles, et si les morsures sont leur fait, elles sont probablement encore à proximité, au contraire des criquets et autres sauterelles.
Pour toute question ou signalement, n'hésitez pas à nous contacter.
Marie-Claude Mareaux, chambre d'agriculture 64.
mc.mareaux@pa.chambagri.fr. Tél. : 05 59 80 69 92
Les prairies où les chenilles sont observables sont des prairies dont la végétation atteint 15 à 20 cm de hauteur d'herbe, au contraire de la plupart des autres sites d'observation.
Les chenilles observées (seconde génération) atteignent cette semaine les 30 mm pour les plus grosses. À part sur le site d'Arbonne où une fauche est recommandée (quelques endroits dans la parcelle ont des touffes de dactyle où il ne reste que la nervure aux limbes), les niveaux de présence ne justifient encore qu'une surveillance accrue au Pays basque.
Des morsures sur mais ont également été observées sur Saint-Pée/Nivelle (3 épis sur 10 pris au hasard, en bordure d'un champ où des graminées estivales, bien vertes et développées en ce moment, sont abondantes), sans présence notable toutefois de chenilles. D'autres parcelles de mais (sur Iholdy et Juxue) ont été observées, sans résultat.
Les pluies de ces derniers jours, en favorisant la repousse et le reverdissement de la végétation, sont favorables aussi aux chenilles. Les parcelles les plus à risque en ce moment sont les plus poussantes, ainsi que les bas-fonds et les parcelles de mais à enherbement important.
Pour les repérer
Les premiers signes visibles sont des découpes sur les limbes des feuilles des graminées (dactyle le plus souvent ; mais des graminées tardives, qui arrivent à épiaison en ce moment, peuvent aussi porter ces traces de morsures). Attention, ces découpes peuvent, toutefois, être confondues avec celles occasionnées par des sauterelles ou des criquets. Des déjections sur les soies ou/et les extrémités d'épis de mais et à la base des touffes de graminées sont aussi des indices de présence notable de cirphis.
Si des morsures sont visibles, il faut regarder au pied des touffes d'herbe ; les chenilles sont peu mobiles, et si les morsures sont leur fait, elles sont probablement encore à proximité, au contraire des criquets et autres sauterelles.
Pour toute question ou signalement, n'hésitez pas à nous contacter.
Marie-Claude Mareaux, chambre d'agriculture 64.
