Aller au contenu principal

Sud-Ouest Aliment lance sa gamme bio

Après avoir racheté une usine dans le Gers, SOAL propose de nouveaux produits en nutrition animale.

Après Haut-Mauco et Pomarez dans les Landes, Auch dans le Gers, Anan en Haute-Garonne et Saint-Sylvestre-sur-Lot en Lot-et-Garonne, Sud-Ouest Aliment (SOAL) – entreprise née en 2008 de la fusion des activités nutrition animale de Maisadour, Vivadour et Gascoval – a acquis en début d'année un sixième site de production d'aliment à  Castelnau d'Auzan (Gers). Particularité du lieu : il produit exclusivement de l'aliment bio. « Depuis le Grenelle de l'environnement et suite à  l'assouplissement des cahiers des charges européens, beaucoup d'exploitations agricoles souhaitent se convertir au bio. Pour l'année 2010, on estime que le nombre de demandes a triplé sur les régions Aquitaine et Midi-Pyrénées », explique Fabien Fouragnan, responsable de l'usine et référent bio pour SOAL. Pour répondre à  la demande des éleveurs, le groupe leader de la nutrition animale dans le Sud-Ouest, se devait de proposer sa propre gamme d'aliment bio.Jusqu'à  l'année dernière, le Comptoir d'Auzan, créé en 1974 et converti à  la production exclusive d'aliment bio en 1998, appartenait à  Jean-Marie Lespiauc. 70 % des volumes produits étaient destinés au groupe Maisadour. Lorsqu'il a décidé de partir en retraite, c'est naturellement vers la filiale du groupe coopératif que le gérant s'est tourné pour assurer la continuité de l'activité. Vendredi 19 mars, à  Castelnau d'Auzan, SOAL a officiellement lancé sa nouvelle gamme bio formulée par Nutricia, autre filiale de Maisadour qui élabore déjà  les aliments conventionnels de l'entreprise.Potentiel de développement Actuellement, 90 % de la production s'adressent à  l'alimentation des poulets et des poules pondeuses, mais une gamme ruminant a également été développée. L'entreprise estime en effet qu'il existe « un véritable potentiel de développement » sur ces élevages. « En bovin, ovin et caprin, il y a tout à  faire, souligne Jean-Pierre Bréthous, directeur commercial de SOAL. Notre équipe de technico-commerciaux, spécialisés par espèces, se chargera d'apporter le meilleur conseil aux éleveurs qui nous font confiance ». À noter qu'une gamme pour les porcs sera également mise sur le marché d'ici le mois de mai. Par ailleurs, pour répondre à  la demande bio sur tous les circuits de distribution, SOAL a créé une déclinaison de ses produits à  destination du grand public. Ils seront vendus en sac de 10 kg sous la marque Jardineries Maisadour bio dans les magasins du même nom, et sous la marque Aliment de la basse-cour bio dans les autres points de vente. Trois produits seront disponibles : un aliment volaille, un autre pour les poules pondeuses et un dernier pour les lapins. Actuellement, l'usine de Castelnau d'Auzan produit environ 6 000 tonnes d'aliment par an, mais dispose d'une capacité de fabrication de 15 000 tonnes. Cécile Agusti Selon la réglementation, en élevage bio, 50 % de l'alimentation des monogastriques doit venir de la région, tandis que 50 % de l'alimentation des polygastriques doit provenir de l'exploitation. Pour son usine de Castelnau d'Auzan, Sud-Ouest Aliment a donc besoin de céréales bio produites localement « pour pérenniser et sécuriser les filières et assurer leur développement », indique Pierre Jamoneau, technicien production végétale bio du groupe Maisadour. Même si l'agriculture biologique reste une niche comparée au poids de l'agriculture conventionnelle, les besoins sont réels. Les conversions vont donc être encouragées au sein du groupement. « La nutrition animale est l'interface entre les productions végétales et animales, souligne Jean-Louis Zwick, directeur général de Sud-Ouest Aliment. Elle offre des débouchés aux céréales et produit des intrants pour les élevages ».
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Le Sillon

Les plus lus

Camille, la pareuse d’onglons qui kiffe son métier

Équipée de son sécateur et de sa cage de retournement, la jeune fille est prête à aller entretenir les onglons des brebis et…

Jean-François Fruttero est le nouveau président de la caisse centrale de la MSA

Le viticulteur de Dordogne succède à Pascal Cormery à la tête de l’organisme, avec la volonté de conserver un régime de…

Pierre Lauga, volailler, traiteur, éleveur et passionné

L’étal est ouvert du mardi au dimanche aux halles de Pau (64). Entre préparation,
cuisine et commercialisation, le traiteur…

La Terrasse du Jurançon, journée festive et soutient aux vignerons

Les vignerons indépendants reviennent à la rencontre du public à Pau le samedi 27  avril de 12 h 00 à 23 h 00. 

Des pistes pour valoriser la laine de mouton

L’association Lainamac et la CCI de Bayonne vont s’associer pour créer un Cluster laine. La chambre d’agriculture des Pyrénées…

Tuberculose bovine : la FDSEA et les JA proposent un « plan offensif » de lutte

Face aux désastreuses conséquences de la pathologie sur les fermes, la FDSEA et les JA ont transmis un courrier à la DGAL pour…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 98€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site du Sillon
Consultez le journal Le Sillon au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal du Sillon