La Commission d'indemnisation des dégàts d'ours (CIDO) du Parc national des Pyrénées s'est réunie le mardi 11 mai à Oloron-Sainte-Marie sous la présidence de René Rose. L'ordre du jour était la révision du barème d'indemnisation des dégàts causés par l'ours sur le bétail et les ruchers ainsi que les dossiers de dégàts en cours.
Après consultation des organismes agricoles par les directions départementales des territoires du massif pyrénéen pour la révision du barème d'indemnisation des dégàts, les propositions ont été agrégées par les services de la DREAL Midi-Pyrénées, note le Parc national dans un communiqué de presse. « Des revalorisations de tarifs ont été apportées principalement sur la race ovine laitière et les ruches », est-t-il précisé.Huit dossiers instruits
D'autre part, huit dossiers de dégàts ont été instruits sur la zone du Parc national des Pyrénées depuis le début du mois d'avril. Deux dossiers en vallée de Luz ont été déclarés « non imputables à l'ours » mais « imputables à des attaques de chiens ».
De plus, six dossiers en val d'Azun sur la commune de Sireix ont également été soumis à l'avis de la commission. Trois dossiers avaient été imputés à l'ours par les agents. Après examen des constats des agents du Parc national des Pyrénées, la commission d'indemnisation des dégàts d'ours a finalement décidé d'indemniser les trois autres dossiers incertains.
Les membres de la Commission tiennent à souligner que « le travail des agents a été effectué très correctement et souhaite que l'instruction des dossiers se poursuive dans le même état d'esprit ainsi que la communication avec tous les acteurs locaux ».
Comme chaque année, souligne encore le communiqué, une note d'information mentionnant les numéros de téléphone de tous les secteurs du Parc national pour l'établissement de constats de dégàts d'ours sur la zone du Parc national (zone coeur et zone d'adhésion), ainsi que ceux de l'Office national de la chasse pour les deux départements, sera envoyée à l'attention des éleveurs, mairies, syndicats pastoraux et tous organismes référents.
Enfin, les membres de la commission avaient proposé à l'éleveur de Saint-Lary qui avait subi un gros dégàt (75 brebis mortes) en août dernier d'appliquer la procédure d'indemnisation exceptionnelle. Ce complément d'indemnisation est attribué pour les pertes économiques indirectes réelles et justifiées engendrées dans les six mois, au maximum, suivant le dommage afin que l'éleveur reconstitue son troupeau et retrouve son niveau de production antérieur au dégàt dans ce délai de 6 mois. L'éleveur ne sollicite pas cette aide supplémentaire.
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