L'heure à la désinfection
Avec la désinsectisation et la dératisation, la désinfection est un pilier de la conduite sanitaire en élevage. Pour cela, elle nécessite d'être correctement réalisée.
La désinfection fait partie des mesures sanitaires de base à mettre en place, particulièrement dans tout bàtiment d'élevage ayant présenté une problématique pathologique au cours de la saison hivernale (diarrhées néonatales, salmonelloses, coccidioses). C'est aussi un très bon moyen de prévention contre les maladies.
Selon le niveau des pathologies rencontrées, deux interventions principales sont à adopter. La désinfection annuelle, tout d'abord, qui est effectuée lorsque les locaux sont vides. La désinfection périodique, ensuite, réalisée en cours de saison d'hivernage, lorsque les animaux sont présents dans les bàtiments d'élevage. La désinfection des bàtiments doit être mise en parallèle avec la lutte contre les insectes et les rongeurs, vecteurs d'agents pathogènes et sources de nuisances pour les animaux et les bàtiments. Certains virus, bactéries ou parasites peuvent survivre plusieurs semaines, plusieurs mois, voire plusieurs années dans certains cas. Pour la plupart des germes, cette résistance se trouve augmentée s'ils sont protégés par des matières organiques, à l'intérieur d'un bàtiment. Leur persistance dans l'environnement des animaux participe à la dynamique de contamination du troupeau.
Il est vrai que la désinfection peut sembler parfois superflue quand tout va bien, ceci d'autant plus qu'elle n'aura pas de conséquences visibles au premier abord. Pourtant, le fonctionnement du microbisme « naturel » fait qu'elle est indispensable pour maintenir un niveau raisonnable d'infection.
Après tout processus pathologique
Une désinfection annuelle peut donc s'avérer utile pour limiter la survie de certains agents infectieux d'un hiver à l'autre afin de diminuer la contamination des animaux. Au-delà des contextes obligatoires après un incident sanitaire important, la désinfection sera intégrée, dès la moindre alerte, dans toute politique de prévention régulière.
En pratique, la désinfection ne s'arrête pas à la simple pulvérisation du désinfectant sur les surfaces, mais elle fait l'objet d'un procédé méthodique et rigoureux afin d'assurer efficacité et rapidité. Cette action se décline en plusieurs étapes. La sortie des animaux, tout d'abord, suivie du nettoyage du bàtiment, dès que celui-ci est disponible, afin d'augmenter la durée du vide sanitaire. Un enlèvement de tous les fumiers et autres matières organiques est indispensable. En effet, la plupart des désinfectants perd toute son efficacité en présence de matière organique. L'idéal est de réaliser un détrempage des surfaces avec l'utilisation d'un détergent qui facilite le nettoyage. Toutes les surfaces doivent, ensuite, être passées au nettoyeur haute pression (béton, auges, cornadis, petits matériels, abreuvoir). Une méthodologie à respecter
Pour la désinfection proprement dite, le choix du désinfectant pulvérisé est primordial. Il doit être réalisé en fonction du type de germes ciblé. les différents produits présentent, en effet, de grandes différences au niveau de leurs spectres d'activités. Par exemple, pour les coccidioses ou les cryptosporidioses, le désinfectant devra présenter une activité sur les ookystes. Enfin, un vide sanitaire le plus long possible doit être recherché. Une durée minimale de 15 jours apparaît cohérente. Au final, la désinfection d'un bàtiment n'est efficace que si l'ensemble de ces étapes est entièrement et correctement réalisé.
Sani 2000
La désinfection des bàtiments agricoles demeure une action délicate et technique, tout comme les opérations de dératisation et de désinsectisation. Filiale des Groupements de défense sanitaire des départements 64,65,40,32 et de la chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques, la structure Sani 2000, spécialisée dans l'hygiène en élevage, a été créée afin de faciliter la réalisation des missions sanitaires des GDS. Gràce à cet outil, les éleveurs ont la possibilité de faire effectuer ces interventions par des techniciens agréés et préalablement formés, qui utilisent du matériel et des produits adaptés à chaque situation, apportant ainsi des garanties techniques et réglementaires.
Contact SANI 2000, maison de l'agriculture à Pau,au 05 59 80 70 32
Selon le niveau des pathologies rencontrées, deux interventions principales sont à adopter. La désinfection annuelle, tout d'abord, qui est effectuée lorsque les locaux sont vides. La désinfection périodique, ensuite, réalisée en cours de saison d'hivernage, lorsque les animaux sont présents dans les bàtiments d'élevage. La désinfection des bàtiments doit être mise en parallèle avec la lutte contre les insectes et les rongeurs, vecteurs d'agents pathogènes et sources de nuisances pour les animaux et les bàtiments. Certains virus, bactéries ou parasites peuvent survivre plusieurs semaines, plusieurs mois, voire plusieurs années dans certains cas. Pour la plupart des germes, cette résistance se trouve augmentée s'ils sont protégés par des matières organiques, à l'intérieur d'un bàtiment. Leur persistance dans l'environnement des animaux participe à la dynamique de contamination du troupeau.
Il est vrai que la désinfection peut sembler parfois superflue quand tout va bien, ceci d'autant plus qu'elle n'aura pas de conséquences visibles au premier abord. Pourtant, le fonctionnement du microbisme « naturel » fait qu'elle est indispensable pour maintenir un niveau raisonnable d'infection.
Après tout processus pathologique
Une désinfection annuelle peut donc s'avérer utile pour limiter la survie de certains agents infectieux d'un hiver à l'autre afin de diminuer la contamination des animaux. Au-delà des contextes obligatoires après un incident sanitaire important, la désinfection sera intégrée, dès la moindre alerte, dans toute politique de prévention régulière.
En pratique, la désinfection ne s'arrête pas à la simple pulvérisation du désinfectant sur les surfaces, mais elle fait l'objet d'un procédé méthodique et rigoureux afin d'assurer efficacité et rapidité. Cette action se décline en plusieurs étapes. La sortie des animaux, tout d'abord, suivie du nettoyage du bàtiment, dès que celui-ci est disponible, afin d'augmenter la durée du vide sanitaire. Un enlèvement de tous les fumiers et autres matières organiques est indispensable. En effet, la plupart des désinfectants perd toute son efficacité en présence de matière organique. L'idéal est de réaliser un détrempage des surfaces avec l'utilisation d'un détergent qui facilite le nettoyage. Toutes les surfaces doivent, ensuite, être passées au nettoyeur haute pression (béton, auges, cornadis, petits matériels, abreuvoir). Une méthodologie à respecter
Pour la désinfection proprement dite, le choix du désinfectant pulvérisé est primordial. Il doit être réalisé en fonction du type de germes ciblé. les différents produits présentent, en effet, de grandes différences au niveau de leurs spectres d'activités. Par exemple, pour les coccidioses ou les cryptosporidioses, le désinfectant devra présenter une activité sur les ookystes. Enfin, un vide sanitaire le plus long possible doit être recherché. Une durée minimale de 15 jours apparaît cohérente. Au final, la désinfection d'un bàtiment n'est efficace que si l'ensemble de ces étapes est entièrement et correctement réalisé.
Sani 2000
La désinfection des bàtiments agricoles demeure une action délicate et technique, tout comme les opérations de dératisation et de désinsectisation. Filiale des Groupements de défense sanitaire des départements 64,65,40,32 et de la chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques, la structure Sani 2000, spécialisée dans l'hygiène en élevage, a été créée afin de faciliter la réalisation des missions sanitaires des GDS. Gràce à cet outil, les éleveurs ont la possibilité de faire effectuer ces interventions par des techniciens agréés et préalablement formés, qui utilisent du matériel et des produits adaptés à chaque situation, apportant ainsi des garanties techniques et réglementaires.
Contact SANI 2000, maison de l'agriculture à Pau,au 05 59 80 70 32