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Les vins français restent en pôle position sur les marchés internationaux

Tandis que le vignoble français traverse une passe difficile entre crise Covid et petite vendange, l’étude Sopexa/Wine Trade Monitor révèle que la position commerciale et l’image des vins français restent très favorables sur l’ensemble des marchés de consommation.

file-Sur les principaux marchés internationaux, les vins français continuent de bénéficier de la meilleure image générale par rapport à la concurrence.
Sur les principaux marchés internationaux, les vins français continuent de bénéficier de la meilleure image générale par rapport à la concurrence.

Les vins français figurent toujours en tête des origines les mieux référencées sur les marchés internationaux, indique le baromètre Wine Trade Monitor réalisé par l’agence Sopexa dont les résultats ont été présentés le 30 novembre à Paris.

L’enquête, dont c’est la neuvième édition, mesure les tendances et les perspectives du marché du vin à travers le monde à partir d’enquêtes menées auprès d’un millier de professionnels du vin sur plusieurs marchés clés de consommation et d’importation de vin : Allemagne, Belgique, Chine, États-Unis, Japon, Royaume-Uni et, depuis cette année, Canada et Pays-Bas.

Selon l’enquête menée en juillet et août dernier, les vins français sont référencés par 90% des opérateurs, ce qui place l’offre viticole française largement devant celle de ses concurrents italiens et espagnols présents pour leur part dans le portefeuille de respectivement 82% et 76% des répondants. Ces deux origines, ainsi que les vins allemands, progressent significativement en Chine et au Japon relève cependant l’étude. La cinquième place occupée par les vins du Portugal confirme le succès à l’international de l’offre de vins tranquilles portugais. En revanche, les vins australiens sont en déclin dans le référencement global et passent de 53% en 2019 à 48% en 2021. L’impact des taxes imposées par la Chine à l’Australie se traduit directement dans les portefeuilles chinois où ils perdent 13 points.

Regain d’optimisme à l’export

Après plus d’un an de crise aiguë avec la fermeture des restaurants, les professionnels ont retrouvé de l’optimisme sur tous les marchés. Si le Brexit et les taxes Trump avaient fortement inquiété les opérateurs commerciaux en 2019, aujourd’hui deux tiers d’entre eux anticipent une progression de leurs propres ventes vers l’Amérique du Nord. Les professionnels allemands, canadiens et hollandais sont les plus optimistes concernant la croissance de leur marché sur les 24 prochains mois. On note aussi une belle progression de l’état d’esprit de leurs confrères belges et américains.

Ce regain d’optimisme déjà évoqué profite principalement aux leaders du marché : France, Italie et Espagne. Les opérateurs citent à 53% les vins français comme devant évoluer positivement dans leurs ventes, 49% pour les vins italiens et 37% pour les vins espagnols. En Chine, on note cependant une progression attendue des vins chiliens pour plus de la moitié des professionnels interrogés. La chute brutale des vins australiens permet aussi aux vins français de retrouver de belles perspectives après un déclin en 2019. Les projections sont particulièrement positives pour les vins italiens au Canada et aux Pays-Bas tandis que les vins espagnols sont très attendus en Belgique et désormais perçus comme un levier de progression des ventes aux États-Unis.

La France reste l’origine la mieux perçue

Enfin, dernier signal positif de cette étude, la France reste l’origine viticole la mieux perçue. Elle bénéficie de la meilleure image générale selon les professionnels (52%) de tous les pays interrogés, loin devant l’Italie (18%) et l’Allemagne (5%) qui la suivent dans le classement. La France se positionne en tête des nombreuses caractéristiques testées même si elle est talonnée par les vins italiens et espagnols dans certaines catégories. Les critères «capacité à séduire les jeunes», «innovation» et «prix» sont ainsi davantage associés aux vins italiens ou espagnols.

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