Aller au contenu principal

Les mouches, principales responsables des mammites

Certaines mouches véhiculent une bactérie Actinomyces pyogenes responsable de la plupart des cas de mammites cliniques très graves des vaches laitières, notamment avant le vêlage. Conseils pour protéger vos animaux.

file-8233
Certaines mouches véhiculent une bactérie, Actinomyces pyogenes, responsable de la plupart des cas de mammites cliniques très graves avant le vêlage. L'environnement, les réservoirs de pus et les sécrétions humides favorisent la transmission de la bactérie. À l'origine, cette bactérie se trouve dans l'environnement (sol, fumier...) ainsi que dans les suppurations (métrites, panaris...). Elle est véhiculée par certaines mouches et provoque des mammites cliniques donnant lieu à  la formation d'abcès dans le quartier (qui est enflé et douloureux), à  la production abondante d'un pus nauséabond. En général, la vache est fiévreuse et abattue. Sécrétions humides Les vaches taries et les génisses avant vêlage sont les plus touchées par cette bactérie, en raison du démarrage de la sécrétion lactée, qui, comme toutes les autres sécrétions humides de la vache (salive, larmes, blessures suintantes), est très appréciée de ces mouches piqueuses. Les mammites cliniques surviennent donc principalement entre juin et septembre. De plus, ces insectes piqueurs hématophages peuvent induire directement ou indirectement des infections mammaires à  l'origine, pour certaines, de numérations cellulaires élevées s'ils transportent des microbes responsables de mammites, s'ils provoquent ou aggravent des plaies présentes sur les trayons (ceci peut favoriser l'implantation des microbes comme le staphylocoque doré) ou bien s'ils perturbent la traite au point de provoquer des chutes de faisceau trayeur. Au delà  des mesures de prévention, il est donc souhaitable d'éviter la présence des mouches sur le lieu de traite. Lutter contre les mouches L'objectif de la lutte contre les mouches est de maintenir la population à  un niveau raisonnable. Les mesures à  prendre sont alors de conserver une propreté irréprochable des locaux (entretien du bàtiment, nettoyage de la salle de traite et de l'aire d'attente après chaque traite...), de bien ventiler le lieu de traite : les mouches recherchent le calme et détestent les courants d'air, ainsi une ventilation efficace permise par des aménagements d'entrées et de sorties d'air protégées ou la mise en place d'une ventilation mécanique permet d'en diminuer la population. Une dernière mesure de protection des animaux contre les insectes est l'application d'insecticides.Les plus utilisés sont à  base de pyréthrinoides et applicables sous différentes formes :
- par pulvérisation avec une durée d'action d'environ 2 à  3 semaines,
- par préparation à  verser sur le dos de l'animal avec une durée d'action de 4 à  8 semaines selon les produits et un délai d'attente nul, ou encore sous forme de plaques auriculaires avec une durée d'action de 4 mois. Compte-tenu du cycle rapide de multiplication de la mouche, il faut traiter tôt, en particulier en période de forte chaleur (condition favorisant la vitesse de multiplication). Il est recommandé aussi de traiter à  la fois les animaux et les locaux et enfin d'utiliser des familles d'insecticides différentes : produits larvicides et adulticides. Source : Patricia Pujalet-Latheux
Ingénieur Qualité du Lait Sud-Aquitaine - 2007
Emmanuelle Marbezy
Désinfectez Pratiquée préventivement, la désinfection des bàtiments d'élevage a pour ambition de réduire le microbisme à  un niveau suffisamment bas pour éviter les « explosions pathologiques ». Curativement, elle détruit les germes responsables de maladies contagieuses et contribue ainsi à  l'assainissement du troupeau contaminé.Associée ou non à  la désinsectisation et au blanchiment, elle doit être impérativement précédée d'un bon nettoyage qui, par sa seule action mécanique, élimine 70 à  90 % des germes pathogènes.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Le Sillon

Les plus lus

Camille, la pareuse d’onglons qui kiffe son métier

Équipée de son sécateur et de sa cage de retournement, la jeune fille est prête à aller entretenir les onglons des brebis et…

Jean-François Fruttero est le nouveau président de la caisse centrale de la MSA

Le viticulteur de Dordogne succède à Pascal Cormery à la tête de l’organisme, avec la volonté de conserver un régime de…

Pierre Lauga, volailler, traiteur, éleveur et passionné

L’étal est ouvert du mardi au dimanche aux halles de Pau (64). Entre préparation,
cuisine et commercialisation, le traiteur…

La Terrasse du Jurançon, journée festive et soutient aux vignerons

Les vignerons indépendants reviennent à la rencontre du public à Pau le samedi 27  avril de 12 h 00 à 23 h 00. 

Tuberculose bovine : la FDSEA et les JA proposent un « plan offensif » de lutte

Face aux désastreuses conséquences de la pathologie sur les fermes, la FDSEA et les JA ont transmis un courrier à la DGAL pour…

Des pistes pour valoriser la laine de mouton

L’association Lainamac et la CCI de Bayonne vont s’associer pour créer un Cluster laine. La chambre d’agriculture des Pyrénées…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 98€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site du Sillon
Consultez le journal Le Sillon au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal du Sillon