Les CUMA tentent des approches de diversification
En point d'orgue de son assemblée générale, la fédération des CUMA des Pyrénées-Atlantiques a organisé une table ronde sur le thème « La CUMA, solution anticrise ». Un choix qu'a justifié le président Guy Pémartin, « en cette période de grande incertitude, nous pensons qu'il existe des marges de progrès importantes vis-à -vis de la place des CUMA au sein du monde agricole des exemples existent ». Selon lui, au-delà de l'aspect purement économique, les démarches collectives revêtent aussi un rôle social ainsi qu'un intérêt en terme d'innovation.

Afin d'illustrer ce raisonnement, des adhérents venus des Pyrénées-Atlantiques mais aussi des départements voisins ont témoigné de leurs multiples expériences. Au travers de leurs initiatives sortant des sentiers battus, ils ont démontré que d'autres formes d'approches collectives pouvaient encore être inventées. Par exemple, Michel et Magui Salleberremborde, adhérents de la CUMA Elaudi (64), ont présenté leurs expériences sur des travaux tels que la fenaison et la récolte des fourrages. « C'était un véritable pari mais on a pu accéder gràce à cela à du matériel que nous n'aurions pas pu acquérir seuls », jugent-ils.
En Haute-Garonne, la CUMA de Montesquieu-Volvestre s'est spécialisée dans la transformation de canards gras. « Pour nous, cette démarche a été un moyen de développer un circuit court afin de pallier à la disparition des marchés au gras », ont témoigné Marie Christine et Pierre Bernard, adhérents de la structure. Aujourd'hui, leur expérience semble faire des émules. Des approches à inventer Dans un autre registre, Thierry Segouffin, président de la CUMA Guizerix, implantée dans les Hautes-Pyrénées, a démontré que la CUMA pouvait être un lieu de réflexion et d'échange afin de rebondir collectivement. « Alors que notre groupe fourmillait de projets, nous avons décidé de faire le point et de définir clairement nos priorités Cela nous a permis de rebondir, puisque nous avons créé une banque de travail et nous avons plusieurs projets auxquels tout le monde adhère ».
Enfin, Michel Cambayou, président de la CUMA Lées et Gabas, est venu apporter son témoignage dans une approche qui sera très probablement amenée à se développer : l'interCUMA. En effet, cette démarche « est un bon moyen de comprimer encore davantage les tarifs », a-t-il expliqué.
En Haute-Garonne, la CUMA de Montesquieu-Volvestre s'est spécialisée dans la transformation de canards gras. « Pour nous, cette démarche a été un moyen de développer un circuit court afin de pallier à la disparition des marchés au gras », ont témoigné Marie Christine et Pierre Bernard, adhérents de la structure. Aujourd'hui, leur expérience semble faire des émules. Des approches à inventer Dans un autre registre, Thierry Segouffin, président de la CUMA Guizerix, implantée dans les Hautes-Pyrénées, a démontré que la CUMA pouvait être un lieu de réflexion et d'échange afin de rebondir collectivement. « Alors que notre groupe fourmillait de projets, nous avons décidé de faire le point et de définir clairement nos priorités Cela nous a permis de rebondir, puisque nous avons créé une banque de travail et nous avons plusieurs projets auxquels tout le monde adhère ».
Enfin, Michel Cambayou, président de la CUMA Lées et Gabas, est venu apporter son témoignage dans une approche qui sera très probablement amenée à se développer : l'interCUMA. En effet, cette démarche « est un bon moyen de comprimer encore davantage les tarifs », a-t-il expliqué.