La production bio affiche une belle dynamique en Aquitaine
En une décennie, la production biologique a enregistré une croissance très sensible dans l'Hexagone. L'Aquitaine n'échappe pas à la règle.
D'après les derniers chiffres publiés par l'Agence bio, Aquitaine et Midi-Pyrénées sont les deux régions ayant gagné le plus grand nombre d'exploitations bio, en 2010. Dans chacune d'entre elles, cinq cents producteurs supplémentaires ont été enregistrés, l'an dernier.
Ainsi, l'Aquitaine compte désormais plus de deux mille producteurs bio, sur les vingt mille certifiés au niveau français. Elle se situe au quatrième rang national après les régions Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées. Dans les Pyrénées-Atlantiques, trente-deux exploitations se sont converties durant l'année 2010.Des filières diversifiées
En conséquence, de nombreux opérateurs locaux ont développé une filière bio. Certains d'entre eux sont venus témoigner à l'occasion des assises de la filière. À l'image de l'agriculture départementale, les filières biologiques des Pyrénées-Atlantiques sont très diversifiées. Par exemple, le groupe Maisadour, engagé dès 2001 dans cette démarche, dispose d'une production bio sur les filières céréales et volailles. En production ovine, la coopérative Caoso possède une dizaine d'adhérents engagés en agriculture biologique. Sur la filière laitière, la fromagerie des bergers de Saint Michel, basée au Pays Basque, commercialise près de 15 tonnes de fromage bio chaque année. La coopérative 3A, qui dispose de deux éleveurs bovins convertis en Béarn, a mis en place une tournée spécifique dans le Sud-Ouest et recherche de nouveaux candidats à la conversion. En production de bovin viande, la Celpa possède actuellement une quinzaine d'éleveurs engagés dans sa section bio. Au sein de la filière porcine, la ferme Elizaldia, installée à proximité de Saint-Jean-Pied-de-Port, a récemment créé un atelier de naissage en conduite biologique. Enfin, sur la filière viticole, la cave de Crouseilles a plusieurs adhérents intéressés par ce mode de production et vise l'objectif d'une cinquantaine d'hectares convertis, à moyen terme.Maintenir des débouchés rémunérateurs
L'ensemble de ces opérateurs ont témoigné d'un réel engouement autour des produits biologiques. Toutefois, ils pointent un certain nombre de freins à leur développement, parmi lesquels, les coûts de production, la difficulté de structurer les filières ou encore les besoins en communication.
Dans ce contexte, le potentiel de croissance de l'agriculture biologique dans les Pyrénées-Atlantiques reste important. De nombreuses perspectives existent, par exemple sur la filière maraîchage. Au niveau national, la production biologique poursuit son expansion, même si un ralentissement des conversions est observable. La capacité de la filière à maintenir des débouchés rémunérateurs et à capter de nouveaux consommateurs va être des enjeux importants, car la consommation stagne quelque peu. Pour cela, l'agriculture biologique peut s'appuyer sur la confiance que lui accorde une grande frange de la société. Fabien Brèthes
En conséquence, de nombreux opérateurs locaux ont développé une filière bio. Certains d'entre eux sont venus témoigner à l'occasion des assises de la filière. À l'image de l'agriculture départementale, les filières biologiques des Pyrénées-Atlantiques sont très diversifiées. Par exemple, le groupe Maisadour, engagé dès 2001 dans cette démarche, dispose d'une production bio sur les filières céréales et volailles. En production ovine, la coopérative Caoso possède une dizaine d'adhérents engagés en agriculture biologique. Sur la filière laitière, la fromagerie des bergers de Saint Michel, basée au Pays Basque, commercialise près de 15 tonnes de fromage bio chaque année. La coopérative 3A, qui dispose de deux éleveurs bovins convertis en Béarn, a mis en place une tournée spécifique dans le Sud-Ouest et recherche de nouveaux candidats à la conversion. En production de bovin viande, la Celpa possède actuellement une quinzaine d'éleveurs engagés dans sa section bio. Au sein de la filière porcine, la ferme Elizaldia, installée à proximité de Saint-Jean-Pied-de-Port, a récemment créé un atelier de naissage en conduite biologique. Enfin, sur la filière viticole, la cave de Crouseilles a plusieurs adhérents intéressés par ce mode de production et vise l'objectif d'une cinquantaine d'hectares convertis, à moyen terme.Maintenir des débouchés rémunérateurs
L'ensemble de ces opérateurs ont témoigné d'un réel engouement autour des produits biologiques. Toutefois, ils pointent un certain nombre de freins à leur développement, parmi lesquels, les coûts de production, la difficulté de structurer les filières ou encore les besoins en communication.
Dans ce contexte, le potentiel de croissance de l'agriculture biologique dans les Pyrénées-Atlantiques reste important. De nombreuses perspectives existent, par exemple sur la filière maraîchage. Au niveau national, la production biologique poursuit son expansion, même si un ralentissement des conversions est observable. La capacité de la filière à maintenir des débouchés rémunérateurs et à capter de nouveaux consommateurs va être des enjeux importants, car la consommation stagne quelque peu. Pour cela, l'agriculture biologique peut s'appuyer sur la confiance que lui accorde une grande frange de la société. Fabien Brèthes