Aller au contenu principal

Fier d'être “apiculteur d'Aquitaine“

À l'initiative de l'Association de Développement de l'Apiculture en Aquitaine (ADAAq), une nouvelle marque a été lancée lors du récent salon régional de l'agriculture à  Bordeaux.

Depuis 2003, l'ADAAq (Association de Développement de l'apiculture en Aquitaine) s'est donné comme objectif de structurer la filière apicole régionale, tout d'abord sur les aspects techniques. Elle fait partie d'un réseau national, anciennement CNDA, aujourd'hui ITSAP (Institut technique et scientifique de l'apiculture et de la pollinisation) depuis ce début d'année. L'ADAAq regroupait en 2009 une soixantaine d'apiculteurs professionnels et pluriactifs, ainsi que des groupements départementaux d'apiculteurs (professionnels et amateurs). Cette association est à  l'origine du lancement de la marque « Apiculteurs en Aquitaine » qui a été présentée officiellement le mercredi 12 mai lors de la journée du miel du salon de l'agriculture de Bordeaux.Fruitiers, colza, acacia, bourdaine En Aquitaine, la saison apicole démarre en mars pour se terminer en novembre. La plupart des apiculteurs déplace ses ruches pour « suivre » les miellées : c'est la transhumance nocturne, effectuée selon le calendrier des floraisons. Les premières miellées se déroulent dans les paysages de polyculture de Chalosse, Béarn, Lot-et-Garonne ou Dordogne : fruitiers et colza. Elles sont plus tardives dans la forêt des Landes : acacia, bourdaine, bruyère cendrée, puis callune. Elle permet d'obtenir une palette variée de miels dont les saveurs et les nuances parlent des champs de fleurs et des forêts de la région. La marque « Apiculteurs en Aquitaine » vise à  renforcer cet ancrage territorial, présenter les spécificités de ces produits et valoriser le travail des apiculteurs régionaux. Sous cette marque s'exprime leur savoir-faire d'éleveurs d'abeilles fondé sur la connaissance des richesses de la nature. Directement issu de leurs colonies d'abeilles (miels, pollen, propolis et gelée royale) ou transformé sur leurs exploitations (pain d'épice, vinaigre de miel), l'éventail de produits des Apiculteurs en Aquitaine est très diversifié. Le logo officiellement enregistré à  l'INPI (Institut national de la propriété industrielle) peut désormais être apposé sur les produits concernés : miel, pollen, pain d'épice, vinaigre de miel, bonbons, biscuits au miel, propolis (gelée royale et hydromel ne sont pas déposés). Ce logo assure au consommateur que le produit qu'il envisage d'acheter ou de consommer vient directement d'un producteur professionnel ou pluriactif, dont l'exploitation est en Aquitaine. Celui-ci fait partie d'un réseau d'apiculteurs, qui ont signé un règlement d'utilisation commun. Une campagne de communication organisée depuis fin avril 2010 accompagne le lancement de cette marque, mettant notamment à  la disposition des producteurs des étiquettes, flyers, affiches. À l'usage du public, le site internet renseigne sur les producteurs. Garantie de qualité et d'origine pour le consommateur, cette action fédérative entend également attirer l'attention des Aquitains et des touristes qui traversent le Sud-Ouest sur les différentes menaces qui pèsent sur l'abeille, auxiliaire indispensable de l'agriculture et plus globalement de la reproduction du monde végétal. En effet, en butinant de fleur en fleur, l'abeille participe à  la fécondation des plantes et donc à  la production de fruits et de semences : c'est la pollinisation. Les abeilles jouent donc un rôle clé dans le maintien de la biodiversité et dans la production alimentaire. Trois cultures sur quatre nécessitent l'activité pollinisatrice des insectes. Les apiculteurs pratiquent aussi des services de pollinisation auprès des agriculteurs : pollinisations fruitières (kiwi, pruniers, pommiers, poiriers), semencières (tournesol, colza, choux).   Métier « apiculteur »« Apiculteur, plusieurs talents pour un métier de précision », explique Bernard Berque, apiculteur du GAEC « Les Ruchers du Born » dans les Landes, récemment élu président de la section nationale apicole.En effet, au quotidien, l'apiculteur suit le développement des colonies pour éviter l'essaimage, prévenir la faim, ou les maladies et pour avoir des colonies capables de récolter assure la pérennité et le dynamisme de son cheptel en renouvelant ses colonies (division ou élevage de reines) sélectionne ses meilleures reines selon des critères choisis (productivité, résistance, douceur, etc.), extrait le miel en miellerie, le conditionne et parfois le transforme (pain d'épices, hydromel, vinaigre).
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Le Sillon

Les plus lus

L'Agenda de votre semaine

Réunion d'informations, sortie culturelle, conférence débat, portes ouvertes : retrouvez tous les événements  organisés…

Un rendez-vous authentique proposé le samedi 30 août à Arzacq

Organisée sur le site de l’entreprise Larrieu, cette nouvelle édition de la Fête de l’élevage et des saveurs vise à promouvoir…

Pour la dixième année, la bodéga fermière va régaler les festayres à Dax

Les agriculteurs du réseau Bienvenue à la ferme vont proposer cette année encore leur offre de restauration sur le site…

Nos terroirs en fête : quand la ferme s’invite aux Halles

Le rendez-vous est fixé ce mercredi 6 août aux Halles de Saint-Jean-de-Luz

Madiran : les fêtes du village autour des journées de Grappe & d’Épée

Les 14 et 15 août prochains, la traditionnelle fête du vin se déroulera dans le cadre des fêtes de Madiran. Une belle occasion…

« Aujourd’hui encore, les consommateurs ont besoin d’être mieux informés »

La journée Poulet à la plage, dont la vingtième édition se tiendra jeudi prochain à Vieux-Boucau, conserve tout son sens pour…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 98€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site du Sillon
Consultez le journal Le Sillon au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal du Sillon