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Au salon Végétaelis, l’innovation dessine le futur

Proposer aux producteurs de grandes cultures des solutions innovantes et concrètes qui les mettent en position d’acteurs de l’économie et des transitions écologique et énergétique était l’ambition de Végétaelis. Pari tenu !

Pour le président de Végétaelis Franck Laborde (premier à droite sur notre photo, à côté du ministre Marc Fesneau), ce nouveau salon palois a rempli tous les objectifs que s’étaient fixés les organisateurs.
© Le Sillon.info - B. Lalanne

Durant deux jours, le jeudi 24 et vendredi 25 novembre, le parc des expos de Pau a abrité un salon dédié aux grandes cultures et à l’innovation végétale. Porté par l’Association pour la promotion de l’agriculture et la FDSEA des Pyrénées-Atlantiques, Végétaelis nourrissait des ambitions fortes, celles de promouvoir les nouveautés techniques et technologiques permettant de renforcer la compétitivité des grandes cultures dans le cadre de la transition agroécologique. Pour ce faire, une cinquantaine d’exposants était présente dans le hall Béarn. En parallèle, de nombreuses conférences et tables rondes donnaient un fil continu d’informations autour des enjeux tels que la souveraineté alimentaire, la transition agroécologique. Franck Laborde, le président de Végétaelis, dresse le bilan de cette première édition.

Ce salon Végétaelis était une première. L’essai a-t-il été transformé ?
Franck Laborde - Clairement : oui. Avec une cinquantaine d’exposants et 4.400 entrées, nous sommes même au-delà des objectifs initiaux. Implanter un salon en partant de zéro demande un important travail en amont.

Concernant la qualité des exposants et des échanges, les retours que nous avons sont bons. De plus, de nombreuses personnalités politiques et de l’agriculture étaient présentes et ont pu exprimer ce qu’elles avaient à nous dire, parfois dans la controverse, notamment sur les sujets de l’accès à l’eau et de l’agroécologie. Nous avons assisté à des débats fournis, en particulier entre le commissaire au Plan et le président de la Région. Mais c’était aussi un des objectifs de ce salon, de confronter les idées pour qu’ensemble nous trouvions des solutions.

Dans son discours d’inauguration, le ministre Marc Fesneau s’est fait le chantre d’une science source de solutions plus que de problèmes ! Végétaelis a donc visé en plein dans le mille…

F. L. - Effectivement, les propos du ministre de l’Agriculture nous ont confortés dans notre démarche qui rejoint également ce que porte la FNSEA, à savoir que sans la science, en particulier ces trois derniers siècles, où en serait l’Humanité ? Où en serait l’espérance de vie ? Où en serions-nous concernant notre capacité à nous nourrir ? Il ne faut surtout pas baisser la garde sur ce sujet-là.

C’est pourquoi, l’un des objectifs de Végétaelis était de proposer des innovations dans tous les domaines (scientifique, mécanique, génétique, dans l’utilisation de l’eau, la motorisation…). Et si le ministre s’exprime comme cela, peut-être qu’une partie de la profession agricole y est un peu pour quelque chose à force de dire, de marteler, que sans la science il n’y aura pas d’humanité, il n’y aura pas d’agriculture florissante et efficace.

On a vu beaucoup de jeunes dans les allées du parc des expos de Pau. Quel enseignement peut-on en tirer ?
F. L. - C’est une très bonne chose. Végétaelis avait pour objectif de préparer les 5 à 6 ans à venir. Et l’avenir, ce sont les jeunes qui vont le faire, et pas les têtes blanches comme moi ! De plus, nous avons clairement des difficultés de renouvellement de générations dans nos métiers. Donc, qu’il y ait eu beaucoup de jeunes est une très bonne chose. Parce qu’au-delà des difficultés conjoncturelles et d’adaptation que nous rencontrons, il faut montrer aux jeunes le champ des possibles qui s’offre à nous pour que notre métier soit plus facile à faire, pour qu’il nourrisse mieux les populations et pour que notre métier ait encore de l’avenir. Donc oui, cette présence de jeunes qu’il faut souligner est un point positif de ce salon.

En présentant Végétaelis, les organisateurs ont émis le vœu d’inscrire cette initiative dans la durée. Y aura-t-il une nouvelle édition ?
F. L. - Le premier constat fait par le comité d’organisation : nous sommes dans les objectifs que nous nous étions fixés. Que ce soit de la part des exposants ou des visiteurs, nous avons des retours positifs. Nous pensons que Végétaelis est utile et c’est un prérequis pour un renouvellement. Au moment où je parle, nous sommes convaincus que Végétaelis a sa place de façon durable à Pau. D’ici la fin de l’année, nous allons consulter les partenaires et éplucher les enquêtes effectuées durant ces 2 jours, de façon à prendre une décision définitive en début d’année quant à la tenue d’une deuxième édition.

Propos recueillis par B. Lalanne

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