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Première saison de monte à  Sorelis

La société concrétise son souhait de diversification vers l'équin aux haras de Gelos.

La chose était déjà  annoncée depuis l'automne dernier, c'est la société Sorelis qui a repris les activités d'étalonnage aux haras de Gelos, transférées par l'Institut français du cheval et de l'équitation (IFCE). Sorelis, pour rappel, est une importante société de coopératives d'insémination bovine (5.000 adhérents et 113.000 IA). « Elle a été créée, rappelait son directeur Claude Lalande, en présence de Franck Barlet, directeur territorial de l'IFCE Aquitaine-Poitou/Charentes, lors du lancement de la saison de monte, par la fusion de trois structures régionales ». Ces dernières sont : Béarn insémination génétique 64, Génétic'A (Dordogne, Gironde, Lot-et-Garonne) et Génépy (Hautes-Pyrénées). « Nous développons le transfert d'embryons, la nutrition de même que les services d'échographie et pédicure auprès des éleveurs ». Sept étalons de sang
Pour la première saison de monte qui débutera le 15 février aux haras de Gelos, les responsables ont démontré leur souci de rester dans la continuité du service apporté aux éleveurs en partenariat avec la clinique équine du domaine de Sers. « Sorelis a tenu à  employer des agents de l'IFCE pour cette transition et souhaite intégrer durablement la filière en mettant en oeuvre tous les leviers nécessaires pour l'apport d'une génétique de qualité et pour le développement d'activités novatrices dans le Sud-Ouest », précise son président Daniel Laurens. Pour cette première, l'étalonnage aux haras de Gelos ne concerne que les chevaux de sang (pur-sang, arabes, anglo-arabes) dont la spécialisation est la course. Pour les chevaux lourds, un autre dispositif a été mis en place dans le cadre du désengagement de l'État dans les haras nationaux. Un piquet de sept étalons de qualité est mis à  la disposition des éleveurs en 2013. Muhaymin, Daramsar (pur-sang), Annapolis, Ares de la Brunie, Benevolo de Paban, Gnome (anglo-arabes) et Asraa Min Albarq (arabe) devraient offrir leurs compétences génétiques à  quelque 600 ou 700 juments en Aquitaine. Le potentiel des éleveurs susceptibles d'être intéressés en Aquitaine et Midi-Pyrénées est estimé à  1 500. « Ces étalons, ajoute Catherine de Lartigue, responsable Sorelis pour le haras de Gelos, nous ont été confiés par France haras ou par des propriétaires privés ». Toutes les techniques de reproduction sont ainsi disponibles jusqu'au mois d'octobre. Pour les juments, saillies, IA (réfrigérée, congelée), suivi gynécologique, poulinage complètent récolte et expéditions de doses issues des étalons de même que le stockage des paillettes et leur expédition ou encore spermogramme et expertise. Philippe Delvallée
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