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Adivalor vise la collecte de 100% de déchets des exploitations agricoles

La filière de valorisation des déchets agricoles compte bien améliorer encore les performances de collecte dans les années à venir. C’est l’ambition affichée par Adivalor en préambule du rapport d’activité 2019 de cette société sans but lucratif, dédiée au recyclage des déchets issus de l’activité agricole.

file-De nouvelles filières sont actuellement sur le point d’être mises en place ou sont à l’étude pour couvrir la totalité des déchets sortis des exploitations agricoles.
De nouvelles filières sont actuellement sur le point d’être mises en place ou sont à l’étude pour couvrir la totalité des déchets sortis des exploitations agricoles.

L’organisation de la collecte des déchets agricoles, dont le rôle a été reconnu dans le cadre de la récente loi sur la lutte contre le gaspillage, dispose de plusieurs leviers pour progresser, estiment les dirigeants d’Adivalor. Il s’agit, d’abord, de progresser dans les territoires les moins performants. «Pour tendre vers un taux de collecte moyen de 90% d’ici à 2030, le taux de collecte dans certaines régions, notamment au sud de la Loire, devra augmenter significativement», estime son directeur général Pierre de Lépinau.

Adivalor plaide pour une prise en compte systématique du critère «gestion des déchets» dans toutes les démarches qualité des différentes filières de production. L’amélioration de la collecte passe également par l’élargissement de l’éventail des solutions de collecte.

Gaines souples, films non-tissés, produits d’hygiène animale…

Si plus de 90% des emballages et des plastiques usagés d’origine agricole sont, aujourd’hui, collectés et valorisés par les programmes mis en place par Adivalor et ses actionnaires (FNSEA, APCA, la Coopération agricole, la Fédération du négoce agricole et InVivo côté agricole), de nouvelles solutions sont à l’étude pour d’autres intrants en fin de vie.

À l’issue d’une étude de faisabilité sur les autres plastiques usagés issus de l’agriculture, les gaines souples d’irrigation font, désormais, l’objet d’un programme de collecte et de valorisation. Une offre de service a également été mise en place pour les films non tissés, utilisés en couverture des cultures légumières et des silos de stockage des betteraves.

Concernant la gestion des pots horticoles usagés, l’étude préconise l’élaboration d’un référentiel technique pour aider les pépiniéristes à organiser individuellement ou collectivement la gestion de leurs plastiques usagés. Une étude complémentaire a été engagée par l’association Valhor, qui représente l’interprofession de l’horticulture.

80.000 tonnes en 2019

Annoncée lors du dernier Salon international de l’agriculture, la mise en place d’un programme de collecte et de valorisation des emballages vides de produits d’hygiène animale (produits détergents, désinfectants, produits de traitement de l’eau etc.) est également en cours. Elle devrait démarrer à partir du printemps 2021.

Les volumes d’emballages et plastiques agricoles usagés récupérés ont atteint au total 80.000 tonnes l’année dernière, contre 77.000 en 2018. Près de 90% de ces déchets sont recyclés, avec un taux de recyclage des emballages plastiques de 67% en 2018, un score nettement supérieur à celui fixé par la réglementation européenne et française relative aux déchets d’emballages (50% visés en 2025).

 

 

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