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Vers un nouveau cycle de croissance pour les prix agricoles ?

Sommes-nous au début d‘un «super-cycle» de remontée des prix mondiaux des produits agricoles ? Pour les agriculteurs, le bénéfice est mitigé car cette envolée se traduit par une hausse simultanée des prix des intrants et de l’alimentation des animaux.

file-Depuis neuf mois, les cours mondiaux des produits agricoles ont augmenté sans discontinuité.
Depuis neuf mois, les cours mondiaux des produits agricoles ont augmenté sans discontinuité.

Pour le neuvième mois, les cours mondiaux des produits agricoles ont augmenté sans discontinuité. L’indice des prix des 55 principaux produits saisis par la FAO a atteint, en février 2021, 116 points, le plus haut niveau depuis juillet 2014 (+26,5% en un an). Le prix des céréales, du sucre, des huiles végétales et des produits laitiers sont actuellement les champions de la croissance.

Pour plus de détail : le sucre a progressé le plus, +6,4% en un mois, suivi des oléagineux +6,2%, au plus haut niveau depuis 2012. L’indice des produits laitiers va dans le même sens de +1%, 7% en un mois et celui des prix des céréales de +1,2% selon la FAO. L’indice des prix de la viande a aussi augmenté de +0,6%. Même les prix du porc reprennent…

Chine et plans de relance

Les analystes parlent du début d’un super-cycle des prix des produits agricoles de base, dans le sillage du prix du pétrole qui a augmenté de +45%, ou des prix des transports, maritimes en particulier, où manquent les capacités, et qui eux ont été multipliés par quatre depuis l’année dernière.

À l’origine de cette embellie, la Chine qui continue à vider quasiment tous les marchés. Aux perspectives de redressement après la pandémie, s’ajoutent d’autres accélérateurs liés aux plans de relance, notamment aux États-Unis. Sans parler de la Russie qui taxe les exportations de blé pour protéger son marché intérieur.

Coûts de productions en hausse

Pour les agriculteurs, l’image est beaucoup plus contrastée. Certes les producteurs de grandes cultures s’en réjouissent même s’ils doivent subir le coût des intrants comme le pétrole et les engrais qui croissent encore plus vite. En revanche, les producteurs de porcs et de volailles doivent faire face à une augmentation significative des céréales et des tourteaux de soja qu’ils ne peuvent pas répercuter.

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