Aller au contenu principal

Vivadour lance une grande campagne de recrutement

La coopérative Vivadour prévoit l'embauche de 150 collaborateurs en trois ans. Reflétant la belle dynamique du groupe gersois, ce programme traduit surtout un besoin prégnant dans le renouvellement des générations. Les personnels techniques sont plus particulièrement concernés.

file-Franck Clavier, directeur général de Vivadour. © Le Sillon/F. B.
Franck Clavier, directeur général de Vivadour. © Le Sillon/F. B.
Si ces perspectives d'embauches sont une excellente nouvelle pour les futurs candidats, les responsables de Vivadour craignent des difficultés pour satisfaire leurs demandes, car la région souffre d'un manque cruel de main-d'oeuvre qualifiée au sein de certains secteurs. Forte de ses 850 salariés, Vivadour est déjà  le premier employeur privé du Gers. À l'image de ses homologues régionaux, elle a développé ses activités autour d'une variété de domaines, parmi lesquels les céréales et l'agrofourniture, les semences, la viticulture, les productions animales, la distribution grand public et l'environnement. Avec le renforcement de ses filiales, la coopérative est actuellement présente dans six départements, dont le Gers bien sûr, mais aussi les départements limitrophes, ainsi que d'autres implantations ciblées dans l'Hexagone. Aujourd'hui, plusieurs facteurs induisent un impérieux besoin de main-d'oeuvre. Principalement des personnels techniques La pyramide des àges du personnel est le premier d'entre eux. En effet, 80 % des postes à  pourvoir concernent un renouvellement, car si la moyenne d'àge des salariés s'avère relativement basse (43 ans), 15 % des effectifs ont plus de 55 ans, à  ce jour. Certaines créations de postes sont induites par les choix stratégiques de la coopérative, comme la constitution de nouvelles filières, à  l'image de la production bovine. Les mutations du monde agricole s'accompagnent également de l'apparition de nouveaux métiers. Les exemples les plus typiques relèvent des nouvelles compétences requises sur le marché des céréales ou encore les nouveaux services aux agriculteurs. « Nous privilégions un accompagnement étroit de nos adhérents, souligne le président Christophe Terrain. Une coopérative fonctionne parce qu'il y a des agriculteurs bien entendu, mais aussi parce qu'il y a des collaborateurs compétents et efficaces ». En pratique, la majorité des recrutements va concerner le département du Gers (environ 84 % des cas) et des contrats à  durées indéterminés (80 %). De plus, la plupart des offres va s'adresser à  des compétences techniques : conseiller technico-commercial, technicien service, conducteur d'installation silo, conseiller vendeur, qualiticien, chauffeur, métiers de la maintenance « Les qualifications recherchées seront majoritairement des niveaux Bac ainsi que Bac +2 ou 3 », précise Marie Claire Poussade, directrice des ressources humaines. Autant de cursus qui paraissent quelque peu délaissés par les étudiants. Un contexte défavorable « Notre campagne de recrutement se heurte à  plusieurs freins, liés aux contextes économique, géographique et structurel », confirme le directeur général, Franck Clavier. Tandis que certains profils déplorent l'absence de formations académiques spécifiques, la désaffection générale pour les métiers techniques et le désintérêt croissant pour l'enseignement supérieur sont des handicaps très nets. Et puis, le Gers souffre d'une situation démographique difficile. Pourtant, Vivadour cultive de nombreux atouts pour attirer les candidats : une forte politique de promotions en interne et de développement de la formation, une aide au logement des nouveaux embauchés, des conditions salariales intéressantes Ce contexte a aussi poussé la coopérative à  s'associer aux principaux acteurs de l'enseignement, de la formation et de l'emploi afin de dénicher les perles rares. Fabien Brèthes
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Le Sillon

Les plus lus

Camille, la pareuse d’onglons qui kiffe son métier

Équipée de son sécateur et de sa cage de retournement, la jeune fille est prête à aller entretenir les onglons des brebis et…

Pierre Lauga, volailler, traiteur, éleveur et passionné

L’étal est ouvert du mardi au dimanche aux halles de Pau (64). Entre préparation,
cuisine et commercialisation, le traiteur…

Jean-François Fruttero est le nouveau président de la caisse centrale de la MSA

Le viticulteur de Dordogne succède à Pascal Cormery à la tête de l’organisme, avec la volonté de conserver un régime de…

La Terrasse du Jurançon, journée festive et soutient aux vignerons

Les vignerons indépendants reviennent à la rencontre du public à Pau le samedi 27  avril de 12 h 00 à 23 h 00. 

Des pistes pour valoriser la laine de mouton

L’association Lainamac et la CCI de Bayonne vont s’associer pour créer un Cluster laine. La chambre d’agriculture des Pyrénées…

Tuberculose bovine : la FDSEA et les JA proposent un « plan offensif » de lutte

Face aux désastreuses conséquences de la pathologie sur les fermes, la FDSEA et les JA ont transmis un courrier à la DGAL pour…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 98€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site du Sillon
Consultez le journal Le Sillon au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal du Sillon