Aller au contenu principal

L’internet des objets révolutionne la ferme numérique

Le déploiement des réseaux spécifiques à l’internet des objets a entraîné le développement de différents capteurs à faible coût. L’émergence de cette technologie, à un coût raisonnable, ouvre de nouvelles utilisations possibles pour les exploitants agricoles.

file-Contrôle d’humidité, de températures, de lumière… Les capteurs connectés vont révolutionner la gestion des fermes.
Contrôle d’humidité, de températures, de lumière… Les capteurs connectés vont révolutionner la gestion des fermes.

La gestion de l’eau, de l’énergie, mais aussi la sécurité ou la maintenance peuvent désormais être contrôlées à distance. Avec des prix qui avoisinent les 200 € par capteur connecté aujourd’hui, des potentialités nouvelles s’offrent pour la gestion des exploitations.

Petits, autonomes en énergie, d’une durée de vie de cinq à dix ans, sans frais d’installation, les avantages sont nombreux et les usages multiples: information sur la gestion de l’énergie (remontée des capteurs d’eau, de gaz, d’électricité), la gestion du matériel (localisation, temps d’utilisation…), la mesure des niveaux de température, d’eau, de pression, la météo, ou encore la sécurité (incendie, fuite de gaz, etc.).

De nouveaux usages à inventer

Leur développement s’est accéléré ces dernières années grâce au déploiement des réseaux spécifiques à ces capteurs connectés, appelé également l’internet des objets (IoT). Ces réseaux à basse fréquence ont l’avantage d’être libre d’utilisation, en échange de quelques restrictions d’usage, notamment une fréquence de communication réduite – espacée de 10 à 15 minutes au minimum – et une quantité limitée d’informations à chaque transmission.

Deux acteurs principaux se partagent aujourd’hui le marché français: Sigfox, pionnier, qui mise sur des messages très courts et sur un déploiement à l’international, et LoRa, qui autorise des messages un peu plus longs, avec un maillage plus local et un coût d’installation d’antennes légèrement inférieur. Les opérateurs de téléphonie mobile (Orange et Bouygues notamment) viennent, également, de se lancer sur ce créneau.

Grâce à ces technologies, l’exploitant agricole peut mettre au point, à un coût raisonnable, un système de ferme connectée, avec par exemple des capteurs qui contrôlent la température de ses bâtiments, l’humidité des parcelles, ou qui vérifient si le système d’irrigation est arrivé en bout de champ.

Coût et paramétrage accessibles

Au-delà du prix du capteur, une somme de 6 à 20 euros par an et par capteur est requise pour l’utilisation du réseau, mais l’agriculteur a également la possibilité de faire installer une antenne (autour de 1.500 euros pour une antenne LoRa).

Les alertes sont reçues directement sur le smartphone de l’exploitant. Les capteurs connectés ont aussi un avantage non négligeable: ils nécessitent très peu de paramétrage car ils sont capables d’apprendre par eux-mêmes. Par exemple, un capteur placé sur une porte finira par enregistrer les horaires habituels d’ouverture et de fermeture, et saura ainsi lancer une alerte en cas d’ouverture à minuit.

Si ce n’est pas le fort des réseaux à basse fréquence, ils permettent également de réaliser certaines opérations à distance, comme allumer ou éteindre un appareil. Autre avantage en milieu rural où il y a moins de construction, le brouillage des ondes est limité.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Le Sillon

Les plus lus

L'Agenda de votre semaine

Réunion d'informations, sortie culturelle, conférence débat, portes ouvertes : retrouvez tous les événements  organisés…

Fête du 1er mai, le bassin de l’Adour met à l’honneur les produits du terroir

Dans les Landes, la Fête de l’asperge revient à Pontonx-sur-l’Adour. De nombreuses animations sont au menu de cette 28e…

Art et courage : expérience et jeunesse sur la piste de Pomarez

L’aficion coursayre a rendez-vous samedi 12 avril pour la 32e édition du festival.

Montaner : la Fête de l’Histoire investit le centre du village

Plusieurs spectacles professionnels sont au programme de cette édition nouvelle formule qui se déroule le week-end du 19 avril…

Bayonne : la Foire au Jambon veut retrouver son âme d’antan

Mairie et salaisonniers ont présenté le programme de cette 562e édition, avec un message : «Ce n’est pas une Fête…

Armagnac et Floc restent à flot dans un marché tendu

Les deux productions du Sud-Ouest doivent faire face à un contexte économique délicat. Le Floc de Gascogne évolue dans un…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 98€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site du Sillon
Consultez le journal Le Sillon au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal du Sillon