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L’installation, une priorité pour la Safer Nouvelle-Aquitaine

Le 2 mars, dans le cadre du Salon de l’agriculture, la Safer Nouvelle-Aquitaine a signé quatre conventions de partenariat au service du renouvellement des générations en agriculture.

file-Les quatre conventions entre la Safer Nouvelle-Aquitaine et ses partenaires ont été signées le 2 mars dernier à Paris, dans le cadre du Salon de l’agriculture. © Safer Nouvelle-Aquitaine
Les quatre conventions entre la Safer Nouvelle-Aquitaine et ses partenaires ont été signées le 2 mars dernier à Paris, dans le cadre du Salon de l’agriculture. © Safer Nouvelle-Aquitaine

«Ces partenariats poursuivent le même objectif : relever le défi du renouvellement des générations d’agriculteurs en Nouvelle-Aquitaine, explique Patrice Coutin. Pour cela, nous devons conjuguer les compétences, coordonner les actions et travailler ensemble, que nos conseillers puissent échanger régulièrement sur le terrain et faire vivre ces conventions. Pour relever ce défi au cœur de multiples enjeux sociétaux, jouons collectif !» le président de la Safer Nouvelle-Aquitaine.

Vérifier l’état sanitaire du cheptel pour sécuriser la transmission.
Afin de sécuriser la transmission des exploitations d’élevage et de permettre aux nouveaux installés une reprise dans les meilleures conditions, Safer et Fédération régionale des groupements de défense sanitaire (GDS) s’engagent à collaborer pour informer les cédants et les repreneurs potentiels de l’état sanitaire du cheptel lors des projets de transmission des exploitations d’élevage.

«Le sanitaire animal, c’est la cheville ouvrière de l’élevage, précise Franck Daubin, président de la FRGDS. Nous devons renforcer les actions sanitaires dans la région et accompagner les nouveaux installés, de plus en plus non issus du milieu agricole et ne maîtrisant pas toutes les composantes sur l’état sanitaire des cheptels à reprendre».

Alléger les frais d’acquisition pour les nouveaux installés.
La convention signée entre la Safer et la Société coopérative agricole du Ribéracois (SCAR) vise à compléter le dispositif de portage foncier accompagnant une acquisition progressive dans le cadre d’une installation agricole. Ce dispositif, mis en place par la Safer et la Région, qui prend en charge les frais d’acquisition, a été consolidé par l’intervention du conseil départemental de la Dordogne. Ce dernier prend en charge 50% des frais financiers de portage.
Dans le cadre général, le jeune installé conserve 50% des frais financiers à sa charge. La convention définit les conditions pour bénéficier d’une prise en charge de ces frais financiers restants à sa charge, s’il est adhérent à la coopérative.

«Nous étions demandeurs d’un partenariat avec la Safer, pour aider à l’installation de nouveaux agriculteurs adhérents, pour l’intérêt de la profession et de l’agriculture en général, indique Jean-Jacques Gendreau, président de la SCAR. On pense à l’avenir de nos coopératives».

Partenariat étendu.
La convention entre la Safer Nouvelle-Aquitaine et Océalia prend le relais d’un premier partenariat engagé en 2019 entre la Safer Poitou-Charentes et Océalia au service du renouvellement des générations et du maintien d’une agriculture dynamique et performante. Ainsi, le nouveau périmètre d’action couvert par la convention intègre, en plus des quatre départements de l’ex-Poitou-Charentes, le département de la Dordogne et les trois départements de l’ex-Limousin.

La convention définit les modalités d’un dispositif d’intervention foncière permettant, auprès des adhérents de la coopérative, d’accompagner des porteurs de projet en facilitant leur installation, de conforter les exploitations agricoles à consolider, de mieux connaître les exploitations à transmettre et le foncier agricole qui se libère, et d’œuvrer sur la reprise des exploitations agricoles sans successeur.

Mutualiser les initiatives et les moyens.
La dernière convention, conclue entre la Safer et la Fédération régionale des CUMA Nouvelle-Aquitaine, permet l’addition des initiatives et des moyens développés par les deux structures qui coopèrent pour renforcer l’accompagnement des adhérents des CUMA et faciliter l’intégration des nouveaux installés dans les réseaux coopérateurs (intégration des entrants, rationalisation des investissements…).

L’objectif est de mieux connaître les exploitations à transmettre, d’œuvrer à la reprise des exploitations agricoles sans successeur, d’accompagner les porteurs de projet, et de sécuriser les transmissions par l’expertise du matériel à transmettre.
«Nous sommes satisfaits de pouvoir signer cette convention avec la Safer, se réjouit Sébastien Reynier, président de la Fédération régionale des CUMA. Les CUMA en Nouvelle-Aquitaine, c’est 1.660 CUMA et 44.000 agriculteurs adhérents. Quand on sait que la moitié des agriculteurs vont prendre leur retraite d’ici quelques années, il est important de tous se mobiliser pour qu’il y ait de nouveaux installés, que l’on puisse les accompagner et les intégrer dans les groupes existants».

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