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Les vins du sud Adour à  la reconquête des grandes tables

Les vins du bassin de l'Adour sont parfois raillés. Alors l'Union des métiers de l'industrie hôtelière (UIMH) Béarn et Soule et les représentants des différentes appellations du Sud-Ouest passent à  l'offensive dans le cadre d'une initiative unique en France.

file-L'Union des métiers et de l'industrie hôtelière a décidé de favoriser sur les plus grandes tables, Béarn (rouge ou rosé), Irouléguy, Jurançon, Côtes de Gascogne blanc, Madiran, Pacherenc du Vic-Bilh, Saint-Mont ou Tursan (rouges, rosés ou blancs
L'Union des métiers et de l'industrie hôtelière a décidé de favoriser sur les plus grandes tables, Béarn (rouge ou rosé), Irouléguy, Jurançon, Côtes de Gascogne blanc, Madiran, Pacherenc du Vic-Bilh, Saint-Mont ou Tursan (rouges, rosés ou blancs
Terroir, culture, plaisir et santé, tel est désormais le cheval de bataille de l'Union des métiers de l'industrie hôtelière (UIMH) Béarn et Soule. Avec les représentants des diverses appellations, ils sont formels : « Les vins du bassin de l'Adour sont les meilleurs ambassadeurs d'un terroir exceptionnel ». D'où l'idée de favoriser sur les plus grandes tables, Béarn (rouge ou rosé), Irouléguy, Jurançon, Côtes de Gascogne blanc, Madiran, Pacherenc du Vic-Bilh, Saint-Mont ou Tursan (rouges, rosés ou blancs). Mais toujours avec modération : ces professionnels se sont associés avec des spécialistes de la santé (Pr Corder) et l'Automobile-club basco-béarnais. Des origines lointaines « Les bienfaits de nos vins sont liés à  une consommation régulière mais non forcenée, soulignent les responsables de l'UIMH. De tout temps, ils se sont mariés aux produits locaux symbolisant ainsi le savoir-vivre et le bien vivre des terroirs concernés du piémont pyrénéen aux rives de l'Adour ». Et comme le disait le vert galant : « Bonne cuisine et bons vins c'est le paradis sur terre ». Quelques siècles plus tard, le roi Henri IV était relayé par le poète Alfred de Musset : « J'aime tous les vins francs parce qu'ils font aimer ».  Les origines des vins du bassin de l'Adour sont des plus diverses et millénaires. Des pépins de raisins ont été trouvés dans des gisements géologiques du Sud-Ouest remontant à  30 millions d'années. Dans le Val d'Adour, le développement de la viticulture est intimement lié à  la présence des Romains comme en témoigne une importante quantité de vestiges archéologiques (mosaiques à  Jurançon, amphores à  Pau ou sarcophages à  Mirande). Par la suite, les différents ordres religieux ont contribué au développement de cette vigne, qu'il s'agisse du prieuré de Madiran ou de l'abbaye de Saint-Mont, par exemple. Des vins qui sont au plus près de la culture locale On trouve les premières traces d'Irouléguy au XIIe siècle au Pays Basque au-dessus de Saint-Jean-Pied-de-Port et de Saint-Etienne-de-Baigorry. Un temps disparu, il s'est développé à  nouveau, dans les années cinquante. Le Saint-Mont, en revanche, est une des plus jeunes appellations du Sud-Ouest. Le Tursan, typé et original, est la première appellation des Landes alors que le Jurançon est réputé pour ses cépages autochtones (gros et petit Manseng, Courbu, Camaralet et Lauzet). Au fil des siècles et d'un climat particulièrement favorable, tous ces vins ont évolué et se sont intégrés à  un patrimoine local et festif, les vignobles se plaçant au coeur de la culture moderne. Ainsi, pas de Jazz in Marciac sans Saint-Mont dans le Gers, pas de fêtes d'Espelette ou de Bayonne sans Irouléguy et chaque été à  Pau Hestiv'Oc ne se conçoit pas sans Jurançon ni les férias de Dax et de Mont-de-Marsan sans Tursan. Ainsi, ces vins sont fortement ancrés aux événements du Sud-Ouest, sportifs ou culturels, alors qu'ils ne sont que peu reconnus au-delà  des rives de l'Adour. Et pourtant, leur personnalité est sans équivalent. Pour cette raison, les professionnels ont décidé de passer à  la vitesse supérieure afin de donner les clés de la dégustation à  ceux qui ignorent même l'existence de certains cépages. Le nez, la vue, le goût et la santé seront systématiquement mis en exergue pour séduire le visiteur. Car comme le disait Guy de Maupassant : « Il n'y a que les imbéciles qui ne soient pas gourmands. On est gourmand comme on est artiste, comme on est poète. Le goût, c'est un organe délicat, perfectible et respectable comme l'oeil et l'oreille ».  Philippe Delvallée
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