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Le partenariat entre la Scaap Kiwifruits et Euralis porte déjà ses fruits

Pour la troisième édition de son forum technique du kiwi (FTK), la Scaap Kiwifruit avait invité mardi 28 septembre dans les Vergers de l’Ermitage, à Lahontan, kiwiculteurs aguerris et ceux qui souhaitent se lancer dans cette filière aux perspectives reluisantes.

file-Les adhérents de la coopérative Scaap Kiwifruits et des producteurs intéressés par la culture du kiwi ont été nombreux à participer aux échanges techniques proposés à Lahontan ce mardi 28 septembre.
Les adhérents de la coopérative Scaap Kiwifruits et des producteurs intéressés par la culture du kiwi ont été nombreux à participer aux échanges techniques proposés à Lahontan ce mardi 28 septembre.

La coopérative leader dans la production française de kiwi en France ne cesse de rappeler son besoin impérieux d’attirer de nouveaux coopérateurs pour répondre d’abord à la demande croissante du marché mais aussi remédier à la baisse de 12.000 tonnes en moyenne depuis 2016.

En mai dernier, la Scaap Kiwifruit a noué un partenariat avec Euralis dans le but «de proposer de nouveaux débouchés à valeur ajoutée à ses adhérents», rappelait Euralis dans un communiqué de presse, synonyme ainsi «d’un développement sur un marché dynamique porté par une consommation croissante de kiwis», précisait pour sa part, la Scaap. Tout est donc déjà sur les rails et les résultats n’ont pas tardé à arriver. Presque immédiatement, l’alliance a suscité un engouement.

«C’est assez rare qu’un partenariat se concrétise aussi rapidement mais c’est vrai que nous avons déjà des retours, se réjouit Fabien Bec, responsable développement à la coopérative kiwicole. Sept personnes se sont rapprochées de nous et on va donc avoir une dizaine d’hectares qui vont être plantés au printemps prochain». À terme, l’objectif affiché par les deux coopératives est d’atteindre «la mise en place de 50 hectares de vergers par an.»

Débats techniques

En attendant la récolte des plantations en production qui se profilera d’ici un petit mois — «plutôt bonne d’ailleurs sur le plan qualitatif» — précise le technicien, cet engouement s’est confirmé ce mardi lors de cette troisième édition du FTK. Ainsi, à côté des stands tenus par plus d’une vingtaine de professionnels de la filière (concessionnaires agricoles, entreprise de matériel dédié à la production, à l’irrigation…) où chacun pouvait librement se renseigner, les participants ont assisté à des présentations techniques de la culture et des productions des nouvelles variétés.

Des échanges et des débats menés en immersion dans les vergers ont permis d’aborder toutes les facettes — conduite et entretien, irrigation, conditions de récolte, maladies… — de la filière. De quoi aussi assouvir les nombreuses interrogations de nouveaux venus… Ce fut le cas pour Pierre Hounieu, présent ce mardi à Lahontan, aux côtés de ses parents, éleveurs laitiers dans le Béarn.

Âgé de 24 ans, le jeune homme occupe un poste à mi-temps en tant que technicien d’exploitation sur deux silos de la coopérative Euralis situés dans le bassin de Nay. Un CDI qu’il mène en parallèle avec la ferme familiale de vaches laitières (80 bêtes) de ses parents, installés à Coarraze.

Intéressé de longue date par la production de kiwi, le jeune homme a aujourd’hui décidé à se lancer, et a déjà sélectionné la parcelle qui recevra cette production. «Elle est irriguée. Ce sera un verger de deux hectares de kiwi vert car notre zone est un peu fraîche pour faire du jaune», précise-t-il. Pour lui, cette nouvelle activité correspond totalement à sa situation. «J’ai le projet de reprendre la ferme de mes parents. Mais à leur retraite, je ne sais pas trop ce que je ferai avec les vaches. J’aime ça, mais seul cela pourrait être un peu compliqué.» Cet atelier de kiwi est donc pour lui le moyen de préparer son avenir.

«Je cherchais un atelier de diversification et donc pour moi, par mon statut, le kiwi paraissait comme un atelier complémentaire intéressant, explique Pierre Hounieu. De plus, ce que j’apprécie avec cette production par rapport, par exemple, à un autre atelier animal, c’est que le travail est très saisonnier. Et il y a, aussi, le volet rémunérateur». Une nouvelle production dont il est aujourd’hui impatient de découvrir tous les rouages.

B. Ducasse

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