L'AOP Piment d’Espelette sévèrement frappé par le Sclérotium
Alors que la récolte s’achève au Pays basque, le producteur Mattin Castanchoa tire le premier bilan d’une année mitigée, marquée par une pression fongique exponentielle.
Alors que la récolte s’achève au Pays basque, le producteur Mattin Castanchoa tire le premier bilan d’une année mitigée, marquée par une pression fongique exponentielle.
À Jatxou, au cœur de l’appellation Piment d’Espelette, un doux effluve s’échappe des laboratoires de Biper Gorri. Ce mardi 9 décembre, Mattin Castanchoa et son salarié s’affairent dans l’atelier de transformation. Son frère aîné Xabi — avec qui il partage l’effectif du GAEC — est absent pour quelques jours. «Habituellement, c’est lui qui gère plus cette activité… Moi je suis plus sur la partie agricole. Dans cet atelier, nous transformons en poudre de piments notre production et celle d’une dizaine de producteurs que nous rachetons. Nous la commercialisons en verrine de 40 grammes», résume le quadragénaire.