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Euralis et Bonduelle s’associent pour créer une filière de légumes secs

Partenaires de longue date, notamment pour la production de maïs doux et de légumes verts, les groupes Euralis et Bonduelle vont encore un peu plus loin en nouant un nouveau partenariat visant à créer une filière légumes secs dans le Sud-Ouest. Dès la prochaine campagne, les coopérateurs Euralis se verront proposer de produire des lentilles, haricots secs et pois chiches qui seront vendus par Bonduelle.

S’il est encore tôt pour donner des prévisions de production et de tonnage, l’ambition pour cette première campagne est de planter 1 000 ha de légumes secs pour 2023 (majoritairement lentilles et haricots secs).
© Réussir

Après trois années d’essais, la coopérative paloise va désormais proposer à ses agriculteurs adhérents de produire des lentilles, haricots secs et pois chiches. Pour Laurent Dubain, directeur général du pôle agricole chez Euralis, la création de cette nouvelle filière légumes secs apparaît assez naturelle. «Elle s’inscrit réellement dans notre logique de contractualisation au niveau du pôle agricole. Notre ambition est d’offrir un nouveau débouché garanti à nos agriculteurs.»

Cette filière s’inscrit dans la politique de souveraineté alimentaire menée par le gouvernement, volonté renforcée par les crises sanitaires successives. Elle répond à l’intérêt croissant des consommateurs pour les protéines végétales et les produits cultivés et transformés en France et offre une diversification de revenus pour les agriculteurs de la coopérative.

«Notre volonté commune est d’être au service du développement et de la résilience des exploitations, des agriculteurs», insiste le président d’Euralis, Christophe Congues.

Des cultures adaptées

Les tests conduits ces trois dernières années chez une dizaine d’agriculteurs adhérents de la coopérative Euralis se sont montrés prometteurs… Quelle que soit la nature des sols, les rendements sont satisfaisants, explique Thierry Cauhapé, responsable des productions spécialisées chez Euralis. «Les cahiers des charges s’avèrent peu contraignants en termes d’irrigation, de choix de parcelles et sont peu consommateurs d’intrants».

Le responsable précise également que «la productivité et la compétitivité de ces productions restent à mesurer, mais ce marché nouveau, notamment sur le territoire coopératif, est de toute évidence prometteur car il répond à une tendance sociétale forte.»

Pour la coopérative béarnaise, cette nouvelle filière profite d’une dynamique de marché en plein développement : après une année 2019 où la consommation totale française a atteint 110.000 tonnes, les légumes secs confirment leur progression.

La crise sanitaire leur a été bénéfique, avec une augmentation très forte en 2020 pendant le confinement et cette tendance perdure en 2021. S’il est encore tôt pour donner des prévisions de production et de tonnage, l’ambition pour cette première campagne est de planter 1.000 ha de légumes secs pour 2023 (majoritairement lentilles et haricots secs).

Si le groupe Euralis se lance dans cette production, c’est aussi parce qu’il possède, avec Lidea, un outil industriel performant de production de semences de plus de 60 espèces. Côté logistique, les légumes seront triés dans l’usine Lidea de Francescas, dans le Lot-et-Garonne, pour être ensuite préparés sur des sites industriels de Bonduelle.

«Nous nous réjouissons de ce projet innovant, qui renforce nos liens historiques avec notre partenaire Euralis. C’est un progrès de plus dans la transition vers une alimentation plus végétale au service du bien-être des consommateurs», conclut Cyrille Auguste, DG de Bonduelle.

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