Réflexions de Christiane Lambert sur l'actualité agricole
La vice-présidente de la FNSEA, invitée à l'assemblée générale de la FDSEA des Pyrénées-Atlantiques, répond à trois questions sur les dossiers d'actualité et sur l'avenir de l'agriculure.
Quel bilan tirez-vous du salon de l'agriculture et de la campagne d'affichage initiée par France nature environnement ?
On ne peut que se réjouir de la fréquentation très importante. À tel point que certains jours le salon était presque infréquentable, tant la foule était dense. Cette participation est la meilleure réponse à l'attaque gratuite dont nous avons fait l'objet. Cela démontre que l'agriculture est plébiscitée par les citoyens. De notre côté, nous avons eu à coeur de ne pas répondre à cette attaque, même si cela nous a coûté. Les faits montrent que nous avons eu raison car cette démarche à tendance à se retourner contre eux.
Le congrès de la FNSEA va avoir lieu très bientôt. Quels messages souhaite faire passer le syndicat à cette occasion ?
Tout d'abord, on peut constater que l'agriculture est redevenue un secteur stratégique. Désormais, les objectifs consistent à produire mieux et plus. C'est une équation compliquée et cela passe notamment par le concept d'agriculture écologiquement intensive. Ensuite, l'autre enjeu se situe au niveau de la volatilité des productions et des prix. Il va s'agir de rechercher une stabilité à tous les échelons. Le G20 va devoir encadrer la spéculation et la PAC doit être un outil de régulation. Enfin, à l'intérieur de chaque territoire, il va falloir étoffer les relations de commercialisation des produits. Quel regard portez-vous sur l'agriculture locale ?
Plus qu'ailleurs, l'agriculture revêt ici un enjeu majeur. Pour cela, elle peut s'appuyer sur les atouts de la diversité et de la notoriété. De plus, le département possède des productions qui ont su innover alors qu'elles ne disposaient pas de mécanisme de régulation. Ce sont des parfaites illustrations de la politique que nous souhaitons faire et défendre.
Tout d'abord, on peut constater que l'agriculture est redevenue un secteur stratégique. Désormais, les objectifs consistent à produire mieux et plus. C'est une équation compliquée et cela passe notamment par le concept d'agriculture écologiquement intensive. Ensuite, l'autre enjeu se situe au niveau de la volatilité des productions et des prix. Il va s'agir de rechercher une stabilité à tous les échelons. Le G20 va devoir encadrer la spéculation et la PAC doit être un outil de régulation. Enfin, à l'intérieur de chaque territoire, il va falloir étoffer les relations de commercialisation des produits. Quel regard portez-vous sur l'agriculture locale ?
Plus qu'ailleurs, l'agriculture revêt ici un enjeu majeur. Pour cela, elle peut s'appuyer sur les atouts de la diversité et de la notoriété. De plus, le département possède des productions qui ont su innover alors qu'elles ne disposaient pas de mécanisme de régulation. Ce sont des parfaites illustrations de la politique que nous souhaitons faire et défendre.