A quand « une stratégie partagée» ?
Entre bilan 2011et perspectives 2012, des messages aussi pour les candidats
Malgré la prudence de certaines enseignes « qui n'ont pas joué le jeu en préférant baisser de 8, voire de 10 % les volumes mis en rayon », la commercialisation de fin d'année sur les produits comme les volailles festives, le foie gras et les vins « ne s'est pas trop mal passée » a confirmé Dominique Graciet le 12 janvier en adressant ses voeux à la presse.
Ce constat est à la fois « un soulagement car on avait de grosses inquiétudes » mais aussi un regret de voir que la « stratégie concertée que l'on réclame » n'a toujours pas fait son chemin. Des filières de transformation prises en étau
Quant au revenu agricole régional, il aura été globalement stable sur 2011. Mais comme toute moyenne, cela masque des disparités : une régression marquée au nord, des systèmes céréales/polyculture/élevage qui tirent leur épingle du jeu tandis que de moins bons résultats sont enregistrés pour les systèmes de production moins protégés et donc plus exposés aux surcoûts de production.
On note aussi que les répercussions des prix ont été partielles avec des « filières de transformation prises en étau ».
Dominique Graciet n'a non plus pas caché son inquiétude quant à la filière lait en Aquitaine, car « le retrait de Leche Pascual avec ses 150 millions de litres n'est toujours pas réglé ». Un dossier qui justifierait de « tout remettre à plat » pour recaler les pistes de valorisation stratégiques pour cette filière.
L'année 2012 étant une année électorale pour la présidence de la République, Dominique Graciet a ensuite dressé la liste des quatre questions qui seront posées aux futurs candidats.
« Comment, à l'avenir, pensez vous garantir aux consommateurs français une alimentation saine et équilibrée ? », « quel modèle agricole renforcé proposez vous avec la nouvelle PAC ? », « quel type de développement privilégier pour nos territoires ? » et enfin « quels engagements pour encourager une agriculture durable et performante ? », telles sont les quatre interrogations que le président de la chambre régionale soumet à la réflexion des candidats de quoi interpeler et amorcer le débat sur la place de l'agriculture dans notre société. Marie-Noëlle Charles Bruno Millet, nouveau directeurDepuis le 1er janvier, Bruno Millet a pris la direction de la chambre régionale d'agriculture d'Aquitaine. Il remplace Philippe Cuq. Bruno Millet occupait jusque-là le poste de directeur adjoint en charge de la communication. Les grands dossiers 2012 qui attendent la nouvelle direction sont bien sûr le projet stratégique agricole aquitain qui devra intégrer les évolutions importantes observées dans la ferme aquitaine : plus de spécialisation, taille plus conséquente, plus de professionnalisation et évolution de la contractualisation. Autre dossier phare de 2012 : celui qui correspond à la grande réforme dénommée révision générale des politiques publiques (RGPP). Dans ce cadre, Dominique Graciet a souligné que les différentes chambres départementales vont devoir « assurer la continuité des services en partageant les compétences le tout « dans un contexte budgétaire qui se tend ».
Ce constat est à la fois « un soulagement car on avait de grosses inquiétudes » mais aussi un regret de voir que la « stratégie concertée que l'on réclame » n'a toujours pas fait son chemin. Des filières de transformation prises en étau
Quant au revenu agricole régional, il aura été globalement stable sur 2011. Mais comme toute moyenne, cela masque des disparités : une régression marquée au nord, des systèmes céréales/polyculture/élevage qui tirent leur épingle du jeu tandis que de moins bons résultats sont enregistrés pour les systèmes de production moins protégés et donc plus exposés aux surcoûts de production.
On note aussi que les répercussions des prix ont été partielles avec des « filières de transformation prises en étau ».
Dominique Graciet n'a non plus pas caché son inquiétude quant à la filière lait en Aquitaine, car « le retrait de Leche Pascual avec ses 150 millions de litres n'est toujours pas réglé ». Un dossier qui justifierait de « tout remettre à plat » pour recaler les pistes de valorisation stratégiques pour cette filière.
L'année 2012 étant une année électorale pour la présidence de la République, Dominique Graciet a ensuite dressé la liste des quatre questions qui seront posées aux futurs candidats.
« Comment, à l'avenir, pensez vous garantir aux consommateurs français une alimentation saine et équilibrée ? », « quel modèle agricole renforcé proposez vous avec la nouvelle PAC ? », « quel type de développement privilégier pour nos territoires ? » et enfin « quels engagements pour encourager une agriculture durable et performante ? », telles sont les quatre interrogations que le président de la chambre régionale soumet à la réflexion des candidats de quoi interpeler et amorcer le débat sur la place de l'agriculture dans notre société. Marie-Noëlle Charles Bruno Millet, nouveau directeurDepuis le 1er janvier, Bruno Millet a pris la direction de la chambre régionale d'agriculture d'Aquitaine. Il remplace Philippe Cuq. Bruno Millet occupait jusque-là le poste de directeur adjoint en charge de la communication. Les grands dossiers 2012 qui attendent la nouvelle direction sont bien sûr le projet stratégique agricole aquitain qui devra intégrer les évolutions importantes observées dans la ferme aquitaine : plus de spécialisation, taille plus conséquente, plus de professionnalisation et évolution de la contractualisation. Autre dossier phare de 2012 : celui qui correspond à la grande réforme dénommée révision générale des politiques publiques (RGPP). Dans ce cadre, Dominique Graciet a souligné que les différentes chambres départementales vont devoir « assurer la continuité des services en partageant les compétences le tout « dans un contexte budgétaire qui se tend ».