Les élevages avicoles en manque de bras
La chambre d'agriculture des Landes recense les besoins de main d'oeuvre dans les élevages avicoles afin de proposer des parcours de reconversions spécifiques.
Le besoin de main-d'oeuvre est récurrent dans les élevages avicoles landais. Et cela particulièrement dans le bassin d'emploi du sud Adour où les candidats compétents ou mobiles sont rares. Pourtant, sur ce bassin de l'emploi touché par la crise, on recense de nombreux demandeurs d'emploi. C'est pourquoi l'Adefa et le service formation de la chambre d'agriculture souhaitent recenser les besoins en main-d'oeuvre dans les élevages de volaille, afin de mettre en place des formations pour des demandeurs d'emploi souhaitant s'orienter vers l'agriculture (voir aussi Sillon du 30 avril, page 12).
Il est donc demandé aux éleveurs de faire connaître leurs besoins en main-d'oeuvre. Il sera ensuite possible de proposer aux partenaires de l'emploi des Landes (pôle emploi, etc..) un parcours spécifique pour les demandeurs d'emploi et pour les personnes en reclassement des entreprises en difficulté. Carole Camberou, l'animatrice de l'Adefa, indique qu'il est possible d'embaucher à plusieurs, le regroupement de plusieurs contrats à temps partiel permettant de constituer un temps complet pour un salarié compétent et motivé.
« L'Adefa peut s'occuper de trouver une personne dont le profil satisfasse la demande de plusieurs employeurs ». Le pôle emploi, qui gère le reclassement des anciens salariés de l'entreprise Capdevielle, a déjà repéré plusieurs profils agricoles. « Il y a donc du potentiel dans ce secteur, mais il est impératif que nous puissions recenser les besoins ».