Le bàtiment, élément clé de la santé des animaux
Le groupement des vétérinaires des Pyrénées-Atlantiques a organisé, en partenariat avec le laboratoire Merial, une journée d'échanges entre vétérinaires et éleveurs
Gilles Lannes, président du groupement des vétérinaires des Pyrénées-Atlantiques. © Le Sillon
Ils étaient quelque 130 éleveurs à s'être déplacés au centre de congrès de Salies-de-Béarn pour une troisième rencontre du groupement technique vétérinaire (GTV) lequel fédère 95 % des praticiens ruraux des Pyrénées-Atlantiques. « Le GTV, précisait son président Gilles Lannes, participe à la formation de ses membres. Il leur permet de fonctionner en véritable réseau technique. Ainsi, il participe aux échanges dans le domaine du sanitaire avec les organismes professionnels agricoles et la DDPP ».
Au cours de ce nouveau rendez-vous, la thématique retenue était le bàtiment et son influence sur l'élevage. Tout ce qui concernait la santé, la production, le bien-être animal et la vie sociale des bovins a été passé au crible par onze spécialistes. « Dans un premier temps, nous avons rappelé l'importance de l'hygiène du lieu de naissance des veaux. En effet, la contamination par des germes pathogènes, provenant de matières fécales de l'environnement, durant les premières heures de vie peut avoir des conséquences graves immédiates mais conditionne, également, le bon développement du veau à plus long terme ».
La qualité (ventilation) et l'entretien (curage) d'un bàtiment peuvent interférer sur le bien-être et la santé du cheptel qu'il s'agisse de la naissance, la respiration, les cycles parasitaires, la production de lait, la locomotion, l'expression du comportement pour exemples. « Le bàtiment idéal c'est l'extérieur, les vaches sont à l'aise sur les pàtures ». Mais cela est impossible à envisager sur l'ensemble de l'année de production. « Une fois à l'intérieur, la concentration des animaux est à l'origine de plusieurs risques dont la coccidiose qui parasite le tube digestif entraînant une perte de croissance des veaux ».
Bàtiment bien ventilé
Diarrhées, mammites, boiterie sont aussi des facteurs aggravants. Les maladies respiratoires, quant à elles, proviennent souvent d'un bàtiment mal ventilé. D'où l'importance de ne pas surpeupler les cases des jeunes veaux. « Une étude a mis en évidence qu'une augmentation apparemment minime du nombre de veaux par case peut majorer de manière importante la fréquence des maladies respiratoires ». Alors, les antibiotiques et les vaccins sont quasiment inefficaces. « Quelques mesures, très simples pour améliorer la ventilation du bàtiment, peuvent permettre d'améliorer significativement la situation respiratoire des animaux ».
Certaines mammites ont également été présentées comme une conséquence directe d'une contamination par des germes présents dans l'environnement de la vache. « L'attention des éleveurs a été attirée sur l'intérêt d'une surveillance hebdomadaire de la température des aires paillées. Pour exemple, au-delà de 35 °C, il devient urgent de curer ».
Vaches dociles
Une étude sur la docilité des vaches adultes en fonction du comportement de l'éleveur avec les veaux a également été présentée au cours de cette rencontre « Il en résulte que, plus les contacts sont fréquents et positifs entre l'éleveur et le veau durant les premiers jours de vie, qui constituent pour lui une période de stress intense en particulier en élevage laitier, plus les interactions avec l'éleveur seront faciles une fois l'animal devenu adulte, ce qui facilitera les manipulations et diminuera les risques d'accident ».
Philippe Delvallée
Au cours de ce nouveau rendez-vous, la thématique retenue était le bàtiment et son influence sur l'élevage. Tout ce qui concernait la santé, la production, le bien-être animal et la vie sociale des bovins a été passé au crible par onze spécialistes. « Dans un premier temps, nous avons rappelé l'importance de l'hygiène du lieu de naissance des veaux. En effet, la contamination par des germes pathogènes, provenant de matières fécales de l'environnement, durant les premières heures de vie peut avoir des conséquences graves immédiates mais conditionne, également, le bon développement du veau à plus long terme ».
La qualité (ventilation) et l'entretien (curage) d'un bàtiment peuvent interférer sur le bien-être et la santé du cheptel qu'il s'agisse de la naissance, la respiration, les cycles parasitaires, la production de lait, la locomotion, l'expression du comportement pour exemples. « Le bàtiment idéal c'est l'extérieur, les vaches sont à l'aise sur les pàtures ». Mais cela est impossible à envisager sur l'ensemble de l'année de production. « Une fois à l'intérieur, la concentration des animaux est à l'origine de plusieurs risques dont la coccidiose qui parasite le tube digestif entraînant une perte de croissance des veaux ».
Bàtiment bien ventilé
Diarrhées, mammites, boiterie sont aussi des facteurs aggravants. Les maladies respiratoires, quant à elles, proviennent souvent d'un bàtiment mal ventilé. D'où l'importance de ne pas surpeupler les cases des jeunes veaux. « Une étude a mis en évidence qu'une augmentation apparemment minime du nombre de veaux par case peut majorer de manière importante la fréquence des maladies respiratoires ». Alors, les antibiotiques et les vaccins sont quasiment inefficaces. « Quelques mesures, très simples pour améliorer la ventilation du bàtiment, peuvent permettre d'améliorer significativement la situation respiratoire des animaux ».
Certaines mammites ont également été présentées comme une conséquence directe d'une contamination par des germes présents dans l'environnement de la vache. « L'attention des éleveurs a été attirée sur l'intérêt d'une surveillance hebdomadaire de la température des aires paillées. Pour exemple, au-delà de 35 °C, il devient urgent de curer ».
Vaches dociles
Une étude sur la docilité des vaches adultes en fonction du comportement de l'éleveur avec les veaux a également été présentée au cours de cette rencontre « Il en résulte que, plus les contacts sont fréquents et positifs entre l'éleveur et le veau durant les premiers jours de vie, qui constituent pour lui une période de stress intense en particulier en élevage laitier, plus les interactions avec l'éleveur seront faciles une fois l'animal devenu adulte, ce qui facilitera les manipulations et diminuera les risques d'accident ».
Philippe Delvallée