L'an 1 du nouveau dispositif
Le comité d'orientation installation-transmission a dressé le bilan de la première année de fonctionnement de ce service institué en lieu et place de l'Adasea.
Le lundi 12 décembre dernier, les partenaires concernés par l'installation en agriculture et la transmission des exploitations agricoles dans les Pyrénées-Atlantiques ont dressé le bilan d'une année de fonctionnement du nouveau dispositif départemental mis en oeuvre suite à la loi de modernisation (LMAP) de juillet 2010.
Loi qui avait conféré aux chambres d'agriculture les missions auparavant assurées par les Adasea. Réorganisation Présidé par Nicolas Bernatas, le comité d'orientation installation-transmission a ainsi rendu compte des évolutions observées en cette année 2011 en matière d'installation. En présence du président des Jeunes Agriculteurs, André Coig, et de Guy Estrade, vice-président de la chambre d'agriculture, Thierry Péré, directeur du service conseil aux entreprises, a tout d'abord rappelé les principales étapes de la mise en place du nouveau dispositif.
Ce dispositif a tout d'abord nécessité la réorganisation des équipes de la chambre d'agriculture et l'intégration de recrues dès le mois de janvier avant la tenue de la première réunion du comité d'orientation installation-transmission, le 18 février. Plusieurs événements ont ensuite jalonné l'exercice : organisation de la semaine de la transmission en mars à Orthez, inauguration de l'aile installation-transmission à la maison de l'agriculture le 8 avril, labellisation du point info installation et du centre d'élaboration PPP (plan de professionnalisation personnalisé) en juin et enfin présentation du projet réseaux nouveaux installés en novembre à l'occasion de la session d'automne de la chambre d'agriculture. Cette année a également été marquée par un important travail d'information mené auprès des jeunes, notamment lors de forums dans les lycées. De plus, neuf stages de 21 heures, préparatoires à l'installation, ont été organisés.
Le point info installation a, pour sa part, reçu 247 candidats à l'installation (soit une trentaine de plus qu'en 2010). 124 de ces candidats ont passé un entretien PPP. Rappelons que ce PPP est destiné à améliorer les compétences du candidat et à l'aider à mûrir son projet. Il est élaboré en étroite relation avec des formateurs du CFPPA et des conseillers d'entreprise (de la chambre d'agriculture notamment). Gestion économique et gestion administrative ont constitué les principales préconisations mises en évidence lors de l'élaboration de ces plans. Au final, 121 PPP ont été agréés en 2011 et ont donné lieu à 106 dotations jeunes agriculteurs (lire ci-après).
Guy Mimbielle Les outils de la Safer
Invité à ce comité d'orientation installation-transmission, Eric Pénac, directeur de la Safer des Pyrénées-Atlantiques, présentait les outils à la dispostion des futurs agriculteurs dans leur parcours d'installation. Il citait ainsi le système d'acquistion progressive de foncier mis en place en partenariat avec le conseil régional à l'intention des candidats hors cadre familial.
Autre outil, les conventions de mise à disposition permettent l'exploitation des terres à titre provisoire dans l'attente de la signature d'un bail entre un fermier et un propriétaire. Une cinquantaine de « non aidées »
Même s'il paraît difficile de mesurer avec exactitude le nombre d'agriculteurs qui décident de s'installer sans passer par le canal de l'installation aidée, le recoupement entre les chiffres du Centre des formalités des entreprises et ceux du Point info installation permet d'estimer à 50 (28 en Béarn, 22 en Pays basque) le nombre d'installés sans aide en 2011. Quoique plus éclaté, la panoplie des productions choisies est comparable à celui de l'installation avec DJA mais le niveau d'investissement est moins élevé. Ces exploitants sont contactés et un appui, tel qu'une étude de viabilité de leur projet et une aide à la recherche de financements, leur est proposé.
Un répertoire de l'offre et de la demande
Le RDI (répertoire départemental à l'installation) met en relation les exploitations sans succession et les candidats à la reprise. Même si l'on observe une constante hausse des installations hors cadre familial (+13 % en 2008, 23 % en 2011), l'installation en Pyrénées-Atlantiques reste avant tout familiale. D'où l'important décalage entre l'offre 20 exploitations inscrites au RDI et la demande 124 candidats (dont 29 % d'urbains, 29 de ruraux et 42 % du milieu agricole).
Loi qui avait conféré aux chambres d'agriculture les missions auparavant assurées par les Adasea. Réorganisation Présidé par Nicolas Bernatas, le comité d'orientation installation-transmission a ainsi rendu compte des évolutions observées en cette année 2011 en matière d'installation. En présence du président des Jeunes Agriculteurs, André Coig, et de Guy Estrade, vice-président de la chambre d'agriculture, Thierry Péré, directeur du service conseil aux entreprises, a tout d'abord rappelé les principales étapes de la mise en place du nouveau dispositif.
Ce dispositif a tout d'abord nécessité la réorganisation des équipes de la chambre d'agriculture et l'intégration de recrues dès le mois de janvier avant la tenue de la première réunion du comité d'orientation installation-transmission, le 18 février. Plusieurs événements ont ensuite jalonné l'exercice : organisation de la semaine de la transmission en mars à Orthez, inauguration de l'aile installation-transmission à la maison de l'agriculture le 8 avril, labellisation du point info installation et du centre d'élaboration PPP (plan de professionnalisation personnalisé) en juin et enfin présentation du projet réseaux nouveaux installés en novembre à l'occasion de la session d'automne de la chambre d'agriculture. Cette année a également été marquée par un important travail d'information mené auprès des jeunes, notamment lors de forums dans les lycées. De plus, neuf stages de 21 heures, préparatoires à l'installation, ont été organisés.
Le point info installation a, pour sa part, reçu 247 candidats à l'installation (soit une trentaine de plus qu'en 2010). 124 de ces candidats ont passé un entretien PPP. Rappelons que ce PPP est destiné à améliorer les compétences du candidat et à l'aider à mûrir son projet. Il est élaboré en étroite relation avec des formateurs du CFPPA et des conseillers d'entreprise (de la chambre d'agriculture notamment). Gestion économique et gestion administrative ont constitué les principales préconisations mises en évidence lors de l'élaboration de ces plans. Au final, 121 PPP ont été agréés en 2011 et ont donné lieu à 106 dotations jeunes agriculteurs (lire ci-après).
Guy Mimbielle Les outils de la Safer
Invité à ce comité d'orientation installation-transmission, Eric Pénac, directeur de la Safer des Pyrénées-Atlantiques, présentait les outils à la dispostion des futurs agriculteurs dans leur parcours d'installation. Il citait ainsi le système d'acquistion progressive de foncier mis en place en partenariat avec le conseil régional à l'intention des candidats hors cadre familial.
Autre outil, les conventions de mise à disposition permettent l'exploitation des terres à titre provisoire dans l'attente de la signature d'un bail entre un fermier et un propriétaire. Une cinquantaine de « non aidées »
Même s'il paraît difficile de mesurer avec exactitude le nombre d'agriculteurs qui décident de s'installer sans passer par le canal de l'installation aidée, le recoupement entre les chiffres du Centre des formalités des entreprises et ceux du Point info installation permet d'estimer à 50 (28 en Béarn, 22 en Pays basque) le nombre d'installés sans aide en 2011. Quoique plus éclaté, la panoplie des productions choisies est comparable à celui de l'installation avec DJA mais le niveau d'investissement est moins élevé. Ces exploitants sont contactés et un appui, tel qu'une étude de viabilité de leur projet et une aide à la recherche de financements, leur est proposé.
Un répertoire de l'offre et de la demande
Le RDI (répertoire départemental à l'installation) met en relation les exploitations sans succession et les candidats à la reprise. Même si l'on observe une constante hausse des installations hors cadre familial (+13 % en 2008, 23 % en 2011), l'installation en Pyrénées-Atlantiques reste avant tout familiale. D'où l'important décalage entre l'offre 20 exploitations inscrites au RDI et la demande 124 candidats (dont 29 % d'urbains, 29 de ruraux et 42 % du milieu agricole).