La coopérative des Fermiers basco-béarnias recrute
Au terme d'un douloureux exercice, la coopérative se doit de reconquérir ses parts de marchés
L'assemblée générale qui s'est tenue le vendredi 10 septembre à Accous est venue clôturer un exercice particulièrement périlleux pour la coopérative des « Fermiers basco-béarnais ». La structure désormais, présidée par Jean-Louis Bonnemazou-Carrère, subit les contrecoups d'une désorganisation interne. Suite au licenciement de l'ancien directeur, Gérard Zanotelli, l'intérim avait été confié à M. Louart. Mais la formule n'a guère été concluante. Tant et si bien qu'à ce jour, la coopérative n'a toujours pas de directeur, ni de commercial pour la région Sud-Ouest et le départ à la retraite, dans quelques mois, d'une secrétaire administrative rend encore plus urgent et nécessaire le recrutement de nouveaux collaborateurs.
« L'enjeu est vital pour la survie de la structure », insiste le président Bonnemasou-Carrère qui considère la situation actuelle comme « une phase de redémarrage » après plus de vingt années de fonctionnement. Il lançait ainsi un appel aux membres du conseil d'administration ainsi qu'à tous les adhérents pour chacun s'implique encore plus dans la vie de la coopérative.
« Recherchons commercial »
En raison de l'étendue de la zone d'intervention de la coopérative et de la présence de trois sites d'affinage du fromage à Accous (vallée d'Aspe), Louvie-Juzon (Vallée d'Ossau), et Montory (Haute-Soule), la participation collective est une des clefs de la réussite. Mais elle ne saurait toutefois pallier les carences administratives : « nous sommes donc à nouveau en phase de recrutement », explique le président. Pour éviter de commettre les mêmes erreurs que par le passé, un cabinet spécialisé a été sollicité. « Nous souhaitons reconstruire sur du pragmatisme », insiste-t-il : priorité est ainsi donnée à l'embauche d'un responsable régional des ventes ainsi que d'un (ou une) responsable administratif(ve). Donc, pas de directeur dans l'immédiat mais une redistribution des missions à la future équipe.
Ce qui importe d'abord est de « relancer les ventes ». Avec un volume de 238 tonnes commercialisé, le bilan fait en effet apparaître une chute de 40 tonnes par rapport à l'année précédente : la baisse est surtout perceptible dans la commercialisation en GMS, notamment lors des fêtes de fin d'année Au terme de l'exercice, la coopérative affiche ainsi un résultat négatif de 68 000 euros (dont une grande partie imputable à un important impayé). Le rapport du commissaire aux comptes confirmait les déclarations du président, notamment sur l'enjeu d'un bon recrutement. « La situation financière reste saine », en raison de fonds propres importants. Mais il importe de ne pas rater ce « tournant décisif ».
Le commissaire aux comptes rappelait aussi l'impérieuse nécessité d'une réactualisation du règlement intérieur et d'une révision de certaines dispositions statutaires (notamment concernant la vente de fournitures aux adhérents).
Guy Mimbielle
« L'enjeu est vital pour la survie de la structure », insiste le président Bonnemasou-Carrère qui considère la situation actuelle comme « une phase de redémarrage » après plus de vingt années de fonctionnement. Il lançait ainsi un appel aux membres du conseil d'administration ainsi qu'à tous les adhérents pour chacun s'implique encore plus dans la vie de la coopérative.
« Recherchons commercial »
En raison de l'étendue de la zone d'intervention de la coopérative et de la présence de trois sites d'affinage du fromage à Accous (vallée d'Aspe), Louvie-Juzon (Vallée d'Ossau), et Montory (Haute-Soule), la participation collective est une des clefs de la réussite. Mais elle ne saurait toutefois pallier les carences administratives : « nous sommes donc à nouveau en phase de recrutement », explique le président. Pour éviter de commettre les mêmes erreurs que par le passé, un cabinet spécialisé a été sollicité. « Nous souhaitons reconstruire sur du pragmatisme », insiste-t-il : priorité est ainsi donnée à l'embauche d'un responsable régional des ventes ainsi que d'un (ou une) responsable administratif(ve). Donc, pas de directeur dans l'immédiat mais une redistribution des missions à la future équipe.
Ce qui importe d'abord est de « relancer les ventes ». Avec un volume de 238 tonnes commercialisé, le bilan fait en effet apparaître une chute de 40 tonnes par rapport à l'année précédente : la baisse est surtout perceptible dans la commercialisation en GMS, notamment lors des fêtes de fin d'année Au terme de l'exercice, la coopérative affiche ainsi un résultat négatif de 68 000 euros (dont une grande partie imputable à un important impayé). Le rapport du commissaire aux comptes confirmait les déclarations du président, notamment sur l'enjeu d'un bon recrutement. « La situation financière reste saine », en raison de fonds propres importants. Mais il importe de ne pas rater ce « tournant décisif ».
Le commissaire aux comptes rappelait aussi l'impérieuse nécessité d'une réactualisation du règlement intérieur et d'une révision de certaines dispositions statutaires (notamment concernant la vente de fournitures aux adhérents).
Guy Mimbielle