Aller au contenu principal

Le mais doux, une production spécifique au Sud-Ouest

La présence de l'usine Seretram confirme que le mais doux demeure une production typique au Sud-Ouest.

file-8304
Chaque année, ce sont quelque 200 millions de boîtes de mais doux qui sortent de l'usine Seretram de Labatut. Une structure qui a été créée en 1975 par le groupe américain General Mills en partenariat avec la coopérative Euralis, afin de commercialiser leurs produits sous la marque Géant Vert. Cette date correspond à  l'introduction en France de cette production, originaire du continent américain. Trente-cinq ans plus tard, Géant Vert représente près de 30 % de la production hexagonale.
Fonctionnant pleinement de la mi-juillet à  la mi-octobre, l'usine Seretram emploie plus de 500 personnes durant cette période, dont une grande majorité de saisonniers. « Le reste de l'année, seule l'activité d'étiquetage fonctionne ainsi que la maintenance », précise Jean-Claude Saphore, responsable opérationnel de la structure. Le site, qui a fait l'objet d'un récent agrandissement, réunit aujourd'hui deux lignes de fabrication ainsi qu'une importante capacité de stockage, sur une surface totale de 40 000 m2.
Des conditions pédo-climatiques adéquates
L'usine transforme aujourd'hui la production des trois cents coopérateurs du groupe Euralis, organisés au sein du groupement Euralis légumes. En amont, ceux-ci cultivent environ 5 000 hectares de mais doux, au sein de la zone d'activité de la coopérative. « La totalité de la production est contractualisée, précise Emmanuel Chereau, responsable d'Euralis légumes. Ce type de culture apporte donc une plus grande sécurité à  l'agriculteur ». En outre, elle présente de nombreux autres avantages sur le plan technique, en permettant par exemple un « étalement de la période de travail » ou encore en autorisant « l'implantation d'une seconde culture ».
Bénéficiant de conditions pédo-climatiques favorables, la région Aquitaine concentre à  elle seule plus de 80 % de la production nationale de mais doux, la moitié des surfaces françaises étant cultivée dans le seul département des Landes. « La zone délimitée par une ligne allant de Bordeaux à  Tarbes regroupe une grande majorité des surfaces, commente Emmanuel Chereau, ce périmètre présente une diversité de conditions de sol et de climat qui permet de semer et de récolter durant une période de trois mois ».
Alors que la production nationale s'était stabilisée autour de 25 000 hectares au milieu des années 2000, celle-ci a enregistré un fort recul en 2009, suite à  une baisse de la consommation et à  une forte concurrence sur le marché européen. Sans toutefois rattraper le recul enregistré l'an dernier, la campagne 2010 a permis de repartir sur des bases plus saines. « L'année 2010 est, pour nous, une bonne campagne tant sur le plan de la production, que sur le plan commercial », confie J.-C. Saphore. Cette bonne tendance se vérifie au niveau des ventes de la marque Géant Vert qui ont enregistré une croissance de 22 % durant le début de l'année. Fabien Brèthes
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Le Sillon

Les plus lus

La vallée d’Ossau fait sa foire à Gère-Bélesten

Ce week-end pascal, c’est le retour de la foire agricole de la vallée d’Ossau. L’occasion de passer une belle journée en…

Une rencontre autour de l’élevage bovin landais, à Orist

La FDSEA propose ce rendez-vous afin de mettre en relief les plus-values qu’apporte cette filière malmenée sur le territoire,…

L’ALMA craint une recrudescence de la MHE

Après une pause hivernale, l’arrivée de températures plus clémentes fait craindre une reprise virale aux responsables de l’…

Camille, la pareuse d’onglons qui kiffe son métier

Équipée de son sécateur et de sa cage de retournement, la jeune fille est prête à aller entretenir les onglons des brebis et…

Jean-François Fruttero est le nouveau président de la caisse centrale de la MSA

Le viticulteur de Dordogne succède à Pascal Cormery à la tête de l’organisme, avec la volonté de conserver un régime de…

Pierre Lauga, volailler, traiteur, éleveur et passionné

L’étal est ouvert du mardi au dimanche aux halles de Pau (64). Entre préparation,
cuisine et commercialisation, le traiteur…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 98€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site du Sillon
Consultez le journal Le Sillon au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal du Sillon